Pourquoi? L'Arabie saoudite soutenue par Washington est un régime barbare qui mérite le boycottage. Pour Riyad, il faut absolument consolider le rôle du pays comme « gendarme régional », capable de mener des conflits de grande intensité, en concordance avec les intérêts des États-Unis dans la région. Hadi accuse les houthis de détruire toute chance de paix, La coalition arabe met fin à la trêve au Yémen. mai 11, 2021 - 4:11 Rédaction 0 Commentaire. À rebours, cette crise affecte les États-Unis, dont la puissante industrie d’armements dépend en partie des achats saoudiens d’avions supersoniques et d’autres équipements sophistiqués, qui sont à vrai dire inutilisés par l’armée saoudienne faute de personnel compétent. Des centaines de milliers de Yéménites travaillent dans ces pays riches dans des conditions misérables. Au lieu de cela, on lui fournit pour des centaines de milliards $ en armement : États-Unis en tête, France et consorts, mais aussi Canada. La guerre au Yémen, où l’Arabie Saoudite s’est enlisée, connaît même une escalade depuis l’élection de Joe Biden à la Maison Blanche. Bilan. Connectez-vous ou créez un compte pour commenter. Un « conflit de proxies entre l’Iran et l’Arabie saoudite » (1), une « guerre confessionnelle » (2), une « guerre civile » (3), voire même une « guerre économique » (4) … Beaucoup de qualificatifs sont utilisés pour tenter de caractériser le conflit au Yémen, dont la complexité échappe aux analyses traditionnelles de la polémologie (5). L'Iran lui-même s'est targué maintes fois de contrôler quatre capitales arabes, y compris Sanaa, et les houthis se sont beaucoup rapprochés du Hezbollah, le filleul politique et militaire de l'Iran au Liban.De fait, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, proclame que la cause houthie est la sienne ; il a autorisé les médias houthis à s'installer dans la banlieue sud de Beyrouth et a invité ouvertement les combattants houthis à s'entraîner avec ses propres forces. Ces affirmations simplistes relèvent d'une incompréhension fondamentale du rôle tenu par le royaume au Yémen – et, de fait, dans tout le monde arabe. 2015 : intervention de la coalition arabe. Les Houthis sont soutenus par l'Iran chiite, rival régional de l'Arabie saoudite sunnite. FM, Frappes israéliennes sur Gaza: "Ce n'est que le début", prévient le ministre de la Défense, Israël  Barrage de roquettes vers Tel-Aviv : un mort et des blessés, Conflit  Violences israélo-palestiniennes: Washington appelle à éviter les décès "profondément regrettables" de civils, Soutenez la mission du groupe L'Orient-Le Jour en vous abonnant. Par la création de ce compte, vous reconnaissez avoir pris connaissance La guerre civile yéménite s'inscrit dans l'affrontement géopolitique régional entre l'Arabie saoudite, monarchie sunnite et l'Iran, république islamique chiite . Dépêché de toute urgence à Riyad, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, essaie de trouver une porte de sortie dans cette histoire qui démontre encore une fois la barbarie du système érigé par la monarchie. connecte, Parce qu'elle préfère s'en prendre aux chiites plutôt qu'à Daech qui n'est pas chiite. Depuis 2015, l’Arabie saoudite, avec l’appui des États-Unis, s’est investie au Yémen contre un régime qu’elle estime récalcitrant et trop proche de l’Iran. Moyen-Orient. Les commentateurs occidentaux, en particulier, se sont livrés à toutes sortes d'acrobaties pour éviter de reconnaître l'engagement iranien dans le conflit, même lorsque les preuves du contraire étaient de plus en plus nettes. Qui pense que c'est les bensaouds qui font la Guerre? La coalition saoudienne a procédé à des frappes aériennes. Toute cette barbarie me laisse pantois. Professeur au Département de sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais. L’Orient-Le Jour - Beyrouth . Ceux qui ont eu accès au champ de bataille n'ont pu y parvenir que sous contrôle ou sous surveillance houthie. Des soldats yéménites en faction à Ma'rib. Des forces fidèles à la coalition menée par l'Arabie saoudite patrouillent la ville de Zinjibar, dans le sud du Yémen, le 2 septembre 2019. Vous acceptez de recevoir nos newsletters et nos offres. Ayant déjà eu à combattre les houthis en 2009, il se doutait qu'il ne s'agirait pas d'une promenade de santé. Faut être né de la dernière pluie pour ça. Au cours des dix-huit derniers mois, la marine américaine a intercepté quatre chargements d'armes en provenance d'Iran destinés au Yémen. Le deuxième est de faire clairement comprendre aux houthis et à leurs amis qu'une alliance avec l'Iran leur coûterait très cher. L'Arabie saoudite a proposé lundi un cessez-le-feu "global" pour mettre fin au conflit dévastateur au Yémen, proposition immédiatement rejetée par … Traduction François Boisivon© Project Syndicate, 2016. Dans le fond, le conflit au Yémen est devenu une guerre par procuration, avec l’objectif d’empêcher l’Iran (et ses alliés) de renforcer son influence dans la région. Les pertes sont faibles en comparaison de la Syrie où les frappes aériennes menées par les forces russes, iraniennes et syriennes ont également causé la mort de 10 000 civils, mais en quelques semaines. Si l'Iran n'avait pas été contrarié dans son projet d'établir une alliance solide avec les houthis, le Nord-Yémen serait devenu un autre Liban-Sud, où un bras armé iranien pourrait travailler à loisir contre la sécurité nationale saoudienne. On estime que plus de 20 000 raids ont à ce jour causé la mort de 10 000 personnes, en grande majorité des civils. La situation est vraiment horrible et montre combien il est urgent de vaincre les houthis et de mettre un terme au conflit yéménite. Mais cela n'a guère de sens de rejeter les torts sur l'Arabie saoudite, qui n'est pas entrée en guerre pour démontrer sa puissance, mais pour neutraliser une menace grave – voire létale – à sa sécurité.Si les menaces qui pèsent sur l'Arabie saoudite sont ici et là minimisées, les dirigeants du royaume ne sont pas dupes. L’Arabie saoudite et l’Iran ont soutenu des camps adverses dans plusieurs conflits régionaux, de la Syrie au Yémen. L’énorme chaos qui a suivi, avec des centaines de milliers de victimes et des millions de personnes jetées sur les routes, est le résultat de cette foire d’empoigne finalement remportée, dans la violence extrême, par le régime syrien et ses alliés russes et iraniens. Arabie Saoudite. Le 25 mars 2015, une coalition d’États dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis est intervenue à la demande du président, en vue de réinstaller au pouvoir le gouvernement reconnu par la communauté internationale. Les prix des aliments et de l’essence ont plus que doublé, alors que la majorité de la population doit lutter pour sa survie tous les jours. Le prince héritier, Mohammed ben Salman, véritable centre du pouvoir, est sur la sellette. Les slogans politiques houthis, la propagande du mouvement et son modus operandi sont calqués sur ceux du Hezbollah. Tous droits réservés. Créez-vous un compte Malgré les bombardements massifs contre cette ville qui compte 400 000 habitants, les forces coalisées par l’Arabie saoudite ont échoué à prendre le contrôle contre les forces yéménites commandées par une alliance composite de nationalistes et de rebelles houthis (une secte politico-religieuse). Mais les négociations achoppent sur l’offensive en cours contre le port d’Al-Hodeïda, principale porte d’entrée maritime du pays. Si vous voyez ce que je veux dire... Quand les conflits cesseront-ils au Moyen-Orient? La soi-disant « communauté internationale » est faite beaucoup de marchands d'armes et de pétrole. Tant que l’Arabie Saoudite reste arcboutée sur sa stratégie militaire et empêche l’aide internationale de venir en aide aux populations civiles, les premières victimes de ce conflit resteront inexorablement les civils. Pendant vingt ans, il s’est développé un secteur luxueux dans le marché locatif privé. Depuis cinq ans et neuf mois, la guerre au Yémen a fait 233 000 victimes, selon l'ONU, 5 millions de Yéménites ont été déplacés et les ¾ des 30 millions d’habitants mis au bord de la famine. Un rapport des renseignements militaires américains de septembre1945, retrouvé dans les Archives nationales, décrit Ford Werke A.G. comme « une pièce clé de l'arsenal nazi » ayant produit 60% des transports de troupes chenillés et blindés de la Wehrmacht. Historiquement, l'Arabie saoudite est plutôt encline à accepter des seuils de menace très élevés – beaucoup plus élevés que ne le tolérerait une superpuissance comme les États-Unis – avant d'entreprendre une action militaire. C’est surtout une guerre aérienne menée par des bombardements massifs contre des cibles au sol, et malheureusement contre la population yéménite. Depuis 2015, l’Arabie saoudite, avec l’appui des États-Unis, s’est investie au Yémen contre un régime qu’elle estime récalcitrant et trop proche de l’Iran. L'Arabie saoudite a proposé lundi un « cessez-le-feu global dans tout le pays sous la supervision des Nations unies » pour mettre fin au conflit dévastateur au Yémen. Les Houthis l’ont immédiatement rejetée, exigeant la fin de l’agression et la levée du blocus sur le Yémen. Et malheureusement, les civils yéménites ont payé un lourd tribut, puisque 10 000 personnes ont été tuées depuis le début du conflit. L'Arabie saoudite a proposé lundi un cessez-le-feu "global" pour mettre fin au conflit dévastateur au Yémen, proposition immédiatement rejetée par les rebelles Houthis, qui combattent depuis plus de six ans les forces du gouvernement, appuyées militairement par Ryad. Pour sa propre protection, l'Arabie saoudite devra s'assurer du maintien de l'embargo sur l'aide militaire iranienne aux houthis yéménites. Nous aurions perdu foi en la foi elle-même. 3 articles gratuits En espérant vous compter parmi nos abonnés. L'Arabie saoudite, à la tête d'une coalition militaire arabe, les combat depuis mars 2015, en soutien aux forces du président Abd Rabbo Mansour Hadi. Voulez-vous activer les alertes du navigateur. C’est le 26 mars 2015 qu’une coalition sous commandement de l’Arabie saoudite intervient militairement au Yémen pour rétablir «le gouvernement légitime» de M. Hadi. Tout cela est d'un si grande tristesse. OLJ / Par Ali AL-CHIHABI, le 14 décembre 2016 à 00h00, Des houthis à l’arrière d’un camion lors d’un rassemblement destiné à recruter de nouveaux combattants à Sanaa, en avril 2015. Votre commentaire n'a pu être envoyé car il fait plus de 1 500 signes.Veuillez le réduire et le renvoyer. Elles sont devenues les principaux fournisseurs de la Wehrmacht en véhicules de transport de troupes. En outre, les allégations selon lesquelles la coalition saoudienne aurait intentionnellement ciblé des civils – ou des infrastructures pour les mêmes raisons – n'ont pu être vérifiées par des observateurs neutres. Tout cela n’annonce rien de bon, sinon la perpétuation de la guerre au Yémen et probablement l’aggravation des tensions dans toute la région au moment où se profile une montée des tensions entre Washington et Téhéran. Malgré les tentatives iraniennes d'introduire par la contrebande des armes au Yémen, les flux entrants d'armement ont considérablement diminué. Al-Qaïda au secours de l’Arabie Saoudite au Yémen. Si, par exemple, les Nations unies acceptaient d'assumer cette responsabilité, la guerre au Yémen pourrait très rapidement prendre fin, et de nouvelles pertes pourraient être également évitées aux populations civiles. UN ARTICLE TRES TRES OBJECTIF ET VRAI... IL Y A AUSSI BEB EL MENDEB MENACE INTERNATIONALE SI IL TOMBE AUX MAINS IRANIENNES ET QUI DEVRAIT CONCERNER TOUT LE MONDE... En vous abonnant, vous contribuez à préserver notre indépendance financière et donc éditoriale. Je n'ai pas vu des manifestations organisées contre l'ambassade de l'Arabie saoudite ni contre celui de Washingotn. Offre envoyée. Depuis longtemps, le Yémen est le parent pauvre de la région du Golfe, alors que l’Arabie saoudite et d’autres pétromonarchies comme les Émirats et le Koweït regorgent des richesses tirées de la production pétrolière. Notre silence et manque d'indignation dans cette affaire est assourdissant. Personne ne voit la lumière au bout du tunnel. de Save the Children, l’une des principales agences humanitaires impliquées dans ce pays, le conflit en cours prend l’allure d’une véritable « guerre contre les enfants ». Un conflit appuyé par l'Arabie saoudite, qui achète des armes à la France. Pour faire un parallèle, les filiales de GM et de Ford détenaient plus de 70% du marché automobile allemand à l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Iran . Les houthis, pour leur part, s’avèrent incapables de gérer la crise ni même de contrôler les soldats sous leur contrôle qui commettent eux aussi des atrocités. La dernière « affaire » entourant la disparition (et l’assassinat probable) du journaliste dissident Jamal Khashoggi dans le consulat saoudien d’Istanbul crée dans ce climat délétère beaucoup d’angoisse. Chers lecteurs, afin que vos réactions soient validées sans problème par les modérateurs de L'Orient-Le Jour, nous vous prions de jeter un coup d'oeil à notre charte de modération. Pendant ce temps, l'Arabie saoudite a poursuivi une intense campagne aérienne contre les houthis. Le premier est de perturber les livraisons d'armes iraniennes aux houthis, de les rendre beaucoup plus difficiles et beaucoup plus onéreuses – idéalement, de les rendre impossibles. Le revers le plus important et le plus coûteux pour l’Arabie saoudite a été le Yémen : Riyad s’attendait à une victoire rapide qui aurait consolidé son leadership au Moyen-Orient. Lors de la guerre civile yéménite, dans les années soixante, elle a même activement soutenu la famille royale zaïdite. Malgré diverses tentatives de reconstruire un espace régional pour réduire les disparités, l’Arabie saoudite a maintenu le cap, bien que soient apparus dans les dernières années de nombreux signes avant-coureurs de la crise actuelle. Les aéroports yéménites ont été fermés et les ports soumis à un blocus. Au Yémen, l'Arabie saoudite a clairement défini ses deux objectifs militaires. L'Arabie saoudite prévoyait une guerre confuse, de longue durée et onéreuse, et c'est effectivement dans un tel conflit qu'elle s'est engagée.L'intervention saoudienne souligne en revanche la gravité de la menace qui pesait sur le royaume, dès lors que les houthis eurent renversé le gouvernement légitime du Yémen et pris le contrôle de Sanaa. Le conflit au Yémen oppose depuis plusieurs mois les rebelles houthistes aux partisans du président en fuite, Abd Rabo Mansour Hadi. Selon Helle Thorning-Schmidt, p.-d.g. L’économie s’est effondrée faute d’approvisionnements. Cela fait maintenant quatre ans que l’Arabie saoudite, avec l’aide des Emirats arabes unis, intervient au Yémen. Le conflit entre l’Iran et l’Arabie saoudite expliqué en 4 points. L’Arabie saoudite, avec Washington, qualifie l’espèce de gouvernement qui règne sur des parties du Yémen de menace mortelle, d’autant plus que les rebelles houthis, qui dirigent une coalition hétéroclite, sont appuyés par l’Iran. L’explosion du mécontentement dans la région qualifiée de « printemps arabe » a contaminé le Golfe, notamment Bahreïn, où une révolte populaire a été écrasée par l’Armée saoudienne appelée de plus en plus à jouer le rôle d’un gendarme régional. Les demi-mesures entreprises ne sont toujours pas à la hauteur de l’enjeu. À nous d’assurer une information de qualité et à vous, cher lecteur, de nous soutenir en vous abonnant. Le conflit s’éternise entre la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et les rebelles chiites Houthis. Le prix de leur alliance avec l'Iran ne pouvait pas être plus clair.Mais dans la guerre, un succès n'est jamais sans sacrifice. Sa propre sécurité en dépend. L’Arabie saoudite propose un cessez-le-feu au Yémen, aussitôt rejeté par les rebelles houthistes Riyad, qui soutient les forces gouvernementales, avait proposé une trêve lundi 22 mars. Mais si le monde continue de détourner le regard devant l'engagement de l'Iran au Yémen, et sur la menace qu'il constitue pour l'Arabie saoudite, le royaume n'aura guère d'autre choix que de maintenir sa présence au Yémen. Je me Mais à date, le plan n’a pas fonctionné. Par notre silence, nous sommes complices de ces atrocités. © 2021 L’Orient-Le Jour. C’est dans ce contexte que l’Arabie saoudite s’est jetée dans la fournaise yéménite depuis maintenant trois ans. Pas plus qu'il ne s'attendait à obtenir, par une tactique « de choc et de stupeur », un résultat immédiat, comme l'a prétendu l'ancien ambassadeur des États-Unis au Yémen. L'Arabie saoudite n'est pas intervenue pour s'en prendre aux zaïdites. Votre message n'a pas pu être envoyé. Entre-temps, 8 des 28 millions de Yéménites sont selon l’ONU victimes de la famine, qui a déjà causé la mort de plusieurs milliers de personnes, en majorité des enfants. Boris Johnson dénonce les "guerres par procuration" de l'allié saoudien, Pourquoi l’Arabie saoudite fait la guerre au Yémen. Vous pouvez de plus par mois. Pour des frappes aériennes ayant duré presque deux ans contre une armée non conventionnelle, le chiffre n'est pas particulièrement élevé. Bravo et merci, Monsieur Beaudet, pour cette excellente analyse de la situation. L'Arabie saoudite s'est récemment attirée de vives et nombreuses critiques pour son action à la tête de la coalition contre les rebelles houthis du Yémen. Ils ont vu ce qu'a fait l'Iran au Liban, en Syrie, en Irak, et ils entendent ce que l'Iran et ses alliés disent dans leurs médias locaux (jamais dans ceux qui sont destinés à une audience occidentale) de leurs intentions belliqueuses à l'égard du royaume et de ses dirigeants. La guerre civile en cours au Yémen est le théâtre de crimes de guerre à répétition, et les pays occidentaux commencent à revoir leur attitude par rapport à l'Arabie saoudite. Vous avez déjà un compte L’Orient-Le Jour ? La situation est donc grave pour l’Arabie saoudite, aux prises d’ailleurs avec une grave crise économique découlant de la baisse des prix du pétrole, qui compte pour 90 % de ses exportations. Pour consulter L’Orient-Le Jour en illimité, abonnez-vous. pour consulter Quand l'amour l'emportera-t-il sur la haine? Les bombardements au Yémen, l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, le financement des djihadistes en Syrie, l'appui à un islam radical et violent jusque dans nos pays : voilà autant de raisons que nous aurions de dénoncer ce régime féodal et brutal de l'Arabie saoudite. D'autres affirment que la lutte contre les houthis – un mouvement politico-religieux dirigé par des chiites zaïdites – n'est qu'un épisode d'une guerre plus vaste contre les chiites, que mèneraient les Saoudiens. C’est ce qui explique l’incapacité de cette armée à vaincre quelques milliers de combattants houthis relativement peu armés, mais qui, pire encore, déstabilisent le royaume par des tirs de missiles primitifs, aggravant ainsi les désordres économiques et le sentiment de découragement qui traverse ce pays jusqu’à maintenant choyé.

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