liban guerre actuelle

), Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste, Dernière modification le 5 mai 2021, à 12:38, Expédition française en Syrie (1860-1861), Intervention militaire israélienne au Liban de 1982, Front national de la résistance libanaise, Organisation de l'action communiste au Liban, Fractions armées révolutionnaires libanaises, Front populaire de libération de la Palestine, Front démocratique pour la libération de la Palestine, Force multinationale de sécurité à Beyrouth, découpages des anciennes possessions de l'Empire ottoman, massacrent la plupart de ses habitants chrétiens, attentat-suicide contre l'ambassade américaine, camp de réfugiés palestiniens de Nahr el-Bared, « The Strategic Logic of Suicide Terrorism », Article sur l’accentuation des disparités sociales dans les années 1980 et 1990 au Liban, par Ibrahim Maroun, Incident de frontière israélo-libanais de 2010, « Liban, mémoires de guerre, désirs de paix », La guerre du Liban, article de la revue X-Passion, http://www.monde-diplomatique.fr/cahier/proche-orient/region-liban-chrono, Témoignage d'un avocat français sur les massacres de civils lors de la guerre du Liban, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_du_Liban&oldid=182604417, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Environ une semaine après le début de leur invasion, les Israéliens commencent le siège de Beyrouth Ouest (où habitent 200 000 civils) où l'OLP trouvait refuge au milieu de la population civile. « La guerre actuelle au Yémen est un conflit de pouvoirs car le clivage sunnite-chiite n'est pas opérant », assure Henry Laurens. Cette approche thématique et non chronologique en facilite la lecture et donne une certaine autonomie à chacun des chapitres qui peut être lu de manière indépendante. Aujourd’hui, le Liban reste l’un des cinq premiers producteurs mondiaux de haschich. Le Liban devient un lieu de dialogue privilégié, non seulement entre les Arabes et le reste du monde, mais souvent aussi pour les États arabes entre eux. » La réponse sera négative[18]. Face à ces attaques, Israël multiplie les opérations en territoire libanais : on en a compté 3 000 entre 1968 et 1974. Enfin, le développement à long terme de l'économie libanaise, sert de cadre à une croissance équilibrée et déboucher sur un aménagement optimal du territoire. nécessaire]. Les politiques ne se limitent pas au partage du pouvoir : la gestion des entreprises publiques est confiée aux partisans et aux proches. Il a intégré dans ses rangs des combattants d'autres mouvances que celle du parti intégriste chiite [...] Les exactions quasi quotidiennes auxquelles se livrent les forces d'occupation - bombardements d'artillerie ou par hélicoptères, enlèvements et meurtres de dirigeants et de militants libanais - n'ont fait qu'accroître le prestige de combattants, qui sont passés, aux yeux du Liban et d'une bonne partie du monde arabe, du statut de terroristes à celui de héros. Concentrés au sud et dans la Bekaa, ils avaient subi les attaques dans les raids israéliens contre les Palestiniens, et transformés en réfugiés, concentrés dans la banlieue de Beyrouth. Les réserves en devises ont plus que triplé entre le début et la fin de l'année 1991 grâce aux rapatriements de la moitié des capitaux libanais placés à l'étranger, et aux placements des investisseurs arabes, notamment dans le secteur de l'immobilier. nécessaire] par des groupes palestiniens minoritaires comme le FPLP-Commandement général et le FDLP qui organisent des attaques contre les kibboutz israéliens ainsi que des attentats anti-israéliens à l'étranger[6]. Membre fondateur de l'ONU et de l'UNESCO, le pays participe aux principales institutions spécialisées. Les pouvoirs publics multiplient des interventions sociales et économiques improvisées qui ne résolvent pas les difficultés sociales. Il en résulte que le nouveau pays compte officiellement dix-sept communautés, chacune ayant un droit privé spécifique. Grâce à l'intervention militaire et diplomatique des puissances régionales arabes, le président libanais et le chef de l'OLP sont convoqués à Riyad cette même année. Habitée par des druzes, des sunnites et des chrétiens, la région avait jusque-là été épargnée par la guerre. L'indépendance fut reconnue par la France libre, le 22 novembre 1943. À la différence des États arabes voisins, au pouvoir fort, qui n'hésitent pas à traiter le problème palestinien de manière radicale, la présence des réfugiés palestiniens au Liban et surtout les attaques de l'OLP contre Israël deviennent le point principal de désaccord entre les deux grands blocs. Les camps de réfugiés servent de base d’entraînement militaire et plusieurs centaines de fedayins lancent des opérations contre les villages du nord d'Israël et des attentats et prises d'otages à l'étranger. En septembre 1988, le mandat d'Amine Gemayel est sur sa fin, et le vote des députés pour un nouveau président est empêché par les milices. Au Liban, ils ont survécu à la guerre civile mais sont terrassés par la crise Victor Abou Kheir, 77 ans, devant son salon de coiffure à Beyrouth, le 6 avril 2021 Durant les longues années de la guerre civile libanaise, Abla Barotta et sa famille se précipitaient au sous-sol pour se mettre à l'abri des bombardements et des tirs d'obus. Dans un second temps, les auteurs analysent les formes d’administration et d’économies parallèles mises en place dans les « proto-États » miliciens. Il y a des musulmans chiites et sunnites ainsi que d'autres minorités religieuses comme les druzes (5 à 7 % de la population libanaise) et les juifs (0,5 %). En 1976, la Syrie impose un cessez-le-feu et propose un rééquilibrage du partage des pouvoirs entre communautés. La communauté chiite est la plus pauvre, tandis que les fortunés se trouvent chez les Grecs orthodoxes et que les classes moyennes sont chez les maronites. Il était membre du Parti social nationaliste syrien, favorable à l'union du Liban à la Syrie, et hostile à Israël ; mais ce parti n'a pas revendiqué l'attentat, ou tout du moins a nié l'avoir commandité ; Chartouni est resté en prison sans jugement jusqu'à son évasion en 1990. Les forces politiques opposées au Hezbollah lui reprochent d'entretenir un état d'instabilité préjudiciable à l'ensemble du Liban. De son côté, le cours de la monnaie libanaise connaît une nette stabilisation après des années de chutes brutales. ». Ce système est une porte ouverte à la corruption car les loyautés diverses sont d'abord familiales et locales, ensuite régionales. Un accord est signé stipulant la fin de l'état de guerre et un retrait israélien conditionné par un retrait simultané des forces palestiniennes et syriennes. Le quatrième chapitre intitulé « États, institutions et systèmes miliciens » revient à une histoire plus institutionnelle et politique. Le terrain était fertile pour un message rejetant l'impérialisme occidental, et sa volonté de lutter pour sa cause transforma le « mouvement des déshérités », futur Hezbollah, en une véritable force de résistance libanaise qui, gagnant en popularité dans l'ensemble des communautés du Liban, engagea la lutte contre l'occupant israélien et contre ceux qu'il considérait comme ses soutiens. Le Sud reste provisoirement occupé par Israël à travers la milice de l'Armée du Liban Sud. https://www.lesclesdumoyenorient.com/Guerre-civile-libanaise.html Plusieurs membres d'Amal, désapprouvant cette guerre inter-arabe, quittent cette organisation pour passer au Hezbollah. Ce tracé géographique a été souhaité par le patriarcat maronite en vue d'assurer la viabilité économique du futur État, à travers les ressources agricoles des plaines de la Bekaa et du Akkar, greniers historiques de la montagne. Mais un cessez-le-feu américain prend place. C’est le Hezbollah chiite qui poussera le plus loin cette logique de redistribution vers une communauté considérée comme déshéritée, s’assurant ainsi sa fidélité durable[28]. Selon certaines sources, l'attentat devant l'église aurait été organisé par le Parti social nationaliste syrien (PSNS) pour venger la mort et la torture dans les prisons infligées par les partisans de Gemayel aux prisonniers du PSNS. Cette double lecture de la guerre, à la fois dans sa dimension civile et dans sa dimension globale, présente un cadre de compréhension particulièrement pertinent pour appréhender d’autres conflits du Moyen-Orient, à commencer par la guerre en Syrie. Les milices libanaises phalangistes entrent dans les camps pour les « nettoyer » des combattants palestiniens. Liban. Les forces internationales arrivèrent à Beyrouth en 1982. Après l'évacuation de Beyrouth par l'OLP, plusieurs centaines de milliers de civils palestiniens restés sur place se trouvent brutalement privés de protection et d'encadrement[réf. Le premier attentat-suicide au Liban, avec un véhicule piégé, avait été commis le 15 décembre 1981 contre l'ambassade irakienne à Beyrouth : l'Irak de Saddam Hussein était alors engagé dans la guerre contre la République islamique d'Iran (guerre Iran-Irak) tout en réprimant durement son opposition chiite. Tout en mettant en garde contre les utilisations qui ont pu être faites du concept de « guerre des autres » ainsi que contre les nombreuses théories du complot émanant des différents camps qui se sont nourries de la question des influences étrangères dans le conflit, ils démontrent l’interdépendance entre la politique intérieure et les ingérences extérieures. La prise d’otages devient aussi une véritable industrie, obéissant aux motivations les plus variées : extorquer une rançon, faire libérer un parent ou partisan prisonnier, intimider ou se venger d’une famille adverse ; selon un recensement fait en 2000, il y aurait eu 17 000 Libanais disparus définitifs par enlèvement pendant la durée de la guerre civile ; les enlèvements d’étrangers, surtout occidentaux, ne débutent qu’en 1984 et sont beaucoup moins nombreux (98 personnes de 1984 à 1990)[24]. Les milices commencent à s'armer massivement, le clan pro-arabe étant soutenu par les Palestiniens, alors que les principaux partis libanais chrétiens se tournent vers l'Occident. Les séquelles de ce conflit se font sentir sur une longue période avec une laborieuse reconstruction, le maintien de milices armées autonomes et des reprises ponctuelles de violences. nécessaire]. L'éducation connaît une nette dégradation à la suite de la baisse des revenus des enseignants. Il avait fait du départ des troupes étrangères le premier point de son programme. De même, à l’instar de S. Kassir, ils préfèrent parler de « la Guerre du Liban » pour englober les différents conflits, guerres et échelles qui la composent, ainsi que pour éviter le terme de « guerre civile » qui masque la dimension « globalisée » du conflit. Les maisons d'édition et les quotidiens, ainsi que les nouvelles organisations politiques, se multiplient. La culture s’est fortement développée durant la guerre civile avant une campagne d’éradication menée par l’état jusqu’au début des années 2000. Sans mettre de côté la dimension civile du conflit, les auteurs entendent ainsi montrer qu’elle est indissociable d’enjeux régionaux mais aussi mondiaux. Il est arrêté à la fois par les Syriens et par le président Hraoui. Historiquement, la montagne a servi de refuge pour un grand nombre de communautés marginalisées ou dissidentes au sein des grandes structures politiques qui ont occupé la région (notamment les empires byzantin, omeyyade, abbasside, mamelouk puis ottoman), le littoral restant occupé par les communautés majoritaires. Le chapitre se clôt sur une des idées phares de l’ouvrage : celle d’aller « vers une histoire globale et connectée de la Guerre du Liban ». Consultez l’ensemble des articles, reportages, directs, photos et vidéos de la rubrique Liban publiés le dimanche 9 mai 2021. Les combats reprennent en juin et octobre 1983 avec l'intervention des groupes palestiniens, le Fatah soutenant le Tawhid contre les groupes palestiniens dissidents : le cessez-le-feu du 14 octobre laisse provisoirement la victoire au Tawhid. À ces ressources « nationales » s’ajoutent des aides étrangères, nombreuses et variées, en fonction des calculs idéologiques ou stratégiques des différentes puissances. La guerre du Liban ou guerre civile libanaise est une guerre civile La phase actuelle de l’histoire du pays n’est encore que le prolongement de la guerre, où l’argent et non plus les armes jouent un rôle majeur. Des rumeurs analogues, d'un massacre en cours dans les camps, commencent à circuler ; Israël affirme que tout cela semblait trop vague pour justifier une intervention, « Vous savez ce que les Libanais sont capables de se faire les uns aux autres », « C'est important, vous devriez agir maintenant. Mais la reprise des affrontements au Liban va vite donner un motif au régime syrien pour prolonger son intervention. ... Une crise qui n’est pas étrangère à la grogne actuelle, affirme Mme Zahar. Israël exige du Liban qu'il assure la paix sur la frontière en contrôlant l'activité des Palestiniens sur son territoire, mais le Liban est trop faible pour résoudre le problème[réf. Cette première campagne d'attentats-suicides est revendiquée par le Hezbollah, alors une petite organisation chiite[33]. Beaucoup interprétèrent cette évacuation comme la victoire maronite de la guerre. Le 23 octobre 1983, un double attentat-suicide frappe les casernes des troupes américaines et françaises de la force multinationale, faisant plusieurs centaines de morts. Le conflit israélo-libanais, ou conflit du Sud-Liban [7], désigne une série d'affrontements militaires impliquant Israël, le Liban et la Syrie, l'Organisation de libération de la Palestine, ainsi que diverses milices agissant depuis l'intérieur du Liban.Le conflit a atteint son point culminant dans les années 1980, pendant la guerre civile libanaise, mais il a depuis décliné. Le 23 avril 1969, à Saïda puis à Beyrouth, lors de manifestations de soutien aux fedayins, des affrontements opposent les Palestiniens à la gendarmerie libanaise, faisant 14 morts et plus de 80 blessés ; l'armée tente de reprendre par la force le contrôle des camps, mais elle échoue ; le gouvernement libanais se rend compte qu'il n'est plus en mesure de désarmer les combattants palestiniens, bien armés, soutenus par plusieurs États arabes et par une partie de l'opinion libanaise[3]. Cet impératif rend compte du traumatisme qu'a constitué la famine du Mont-Liban en 1916 parmi la population de la montagne, quand la moutassarrifiyya a été isolée de sa périphérie nourricière. La classe dirigeante est en proie à des tensions internes, l'enjeu de cette agitation étant le partage des postes de pouvoir. La part des Libanais est de 600 millions, le reste constitue celle des souscripteurs arabes, saoudiens en majorité. Enfin, il se clôt sur la stratégie nationale de retour des déplacés montrant l’échec de la réconciliation entre druzes et chrétiens dont les relations sont toujours tendues, et mettant notamment en cause l’absence de suivi psychologique. Les inégalités sociales et économiques présentent un double caractère régional et confessionnel. The commanders of the Phalangists arrived for their first coordinating session regarding the entry of their forces into the camps at about 11:00 a.m. on Thursday, 16.9.82, and met with Major-General Drori at the headquarters of one of the divisions. La position indépendantiste d'Aoun était mal vue tant à Damas qu'à Washington, et les Syriens se sont opposés à sa nomination. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Le « samedi noir », après la découverte de quatre chrétiens tués à coups de hache en décembre 1975, des phalangistes enragés par la mort de leurs compagnons tuent près de 600 musulmans près du siège de leur parti. Le retour au calme dans la majeure partie du pays n'est pas la seule condition pour un redémarrage économique qui reste tributaire de la situation politique. Depuis plusieurs mois, le Liban est confronté à une grave crise des liquidités qui paralyse une économie nationale largement tributaire des importations. Les auteurs exposent les débats historiographiques autour de la notion d’« État failli » et se positionnent en faveur de travaux récents, ceux de Pierre France et Jamil Mouwad, qui mettent en avant la « résilience de l’État ». Les services secrets syriens aussi bien qu'israéliens ont été aussi mis en cause dans cet attentat, sans véritable preuve[Par qui ?]. Les sièges parlementaires ont été répartis entre les chrétiens et les musulmans. Le bombardement de Cana par l'aviation israélienne en avril 1996, qui fit plus de 160 morts parmi les réfugiés qui avaient fui les bombes en se réfugiant dans un camp de l'ONU, accrut encore ce soutien populaire[43]. L'une des plus grandes figures du marxisme du XXe siècle revient sur son oeuvre et sur son parcours dans un dernier grand entretien. Le 3 octobre 1985, la Syrie impose un accord entre le Tawhid et les quatre milices du camp adverse, PSNS, PCL, Baas libanais et Parti arabe démocratique (PAD)[29]. ", Emma Aubin-Boltanskin, « Samir Geagea : le guerrier, le martyr et le. Il bénéficie d'un soutien quasi unanime de la population, qu'elle soit chiite, sunnite ou chrétienne. Raymond Eddé est écarté de la présidence. Les forces politiques qui dominent la scène libanaise ne sont pas des partis au sens moderne du terme, mais plutôt des rassemblements autour d'un notable, épaulé par ses hommes de main, les abadays, recrutés sur une base communautaire et locale. Comme c’est révoltant de voir que ce Liban qu’on aime est maintenant meurtri, détruit, ruiné, défiguré par les Princes de la guerre, ou plutôt par les Princes des guerres et leurs miliciens. Les années 1950 voient fleurir quelques partis politiques , dont deux jouent un rôle fondamental à partir des années 1970, ils représentent le fossé qui s'est ouvert entre les Libanais. Les maronites ont également reçu le contrôle de l'armée. Les deux auteurs reprennent l’approche multidimensionnelle que Samir Kassir a initiée en 1994 mais qu’il n’a appliquée que sur la période 1975-1982. https://legrandcontinent.eu/fr/2020/11/24/le-liban-en-guerre À la faveur de la prospérité et de la liberté d'expression, en contraste avec la censure des États voisins, Beyrouth abrite de nombreux intellectuels et opposants politiques arabes, et devient un foyer de réflexion et de contestation. Il y a quarante ans commençait à Beyrouth ce qu’on appelle la guerre du Liban. En septembre, le pays a deux présidents du Conseil, le chrétien Michel Aoun et le sunnite Salim el-Hoss ; le 9 octobre 1988, les hommes des Forces libanaises de Samir Geagea s'emparent sans combat des positions tenues par les partisans d'Amine Gemayel et obligent l'ex-président à s'exiler[41]. Gemayel demande alors à son chef d'état-major, Michel Aoun de tenir un gouvernement militaire d'intérim. Il tente de le persuader que l'armée libanaise doit entrer dans les camps palestiniens. Pour éviter de nouveaux affrontements, le parlement élit immédiatement Elias Hraoui à sa place. 6Le développement des constructions dans la Békaa a commencé pendant Très vite la situation se dégrade : l’OLP réplique par des tirs de roquettes sur le Nord d’Israël, entraînant de nouveaux bombardements de ses positions par Tsahal. Un sondage effectué récemment au Liban met en évidence un profond pessimisme quant aux possibilités d’éviter une nouvelle guerre. Néanmoins, souligne la journaliste Françoise Germain-Robin, « le Front de la résistance animé par le Hezbollah est devenu, au fil du temps, le symbole de la lutte du peuple libanais contre l'occupation israélienne. Au sud, le Hezbollah reste sur le pied de guerre en invoquant la lutte contre Israël, qu'il harcèle par des tirs de mortier. Les bases palestiniennes restent au sud, et le Hezbollah est autorisé à garder ses armes pour combattre l'occupation. Ils ont même réussi à introduire le ver dans le fruit, à tel point que la corruption est devenue le sport national. Toute cette époque est marquée par des pillages et des destructions qui touchent même les grandes banques de la capitale. L'Orient-Le Jour, actualité liban - premier quotidien francophone au Liban : toute l'actualité de la politique, l'économie, la culture et la société au Liban, au Proche-Orient et dans le monde Des milliers de civils maronites ou chrétiens sont contraints à quitter leurs villages en rejoignant l'enclave de Deir El kamar, sous crainte d'être massacrés (certains villages ont perdu plus de 70 % de leur population) jusqu'à ce que les Américains, lors de la bataille de Souk El Gharb en septembre 1983, bombardent les positions druzes et négocient un nouveau cessez-le-feu. Cet organisme créé en 1977 établit, en mai 1991, une étude de planification pour la reconstruction. Au lieu de se pencher sur les origines du conflit et d'en tirer souvent l'idée d'une prédisposition à la guerre des communautés libanaises alimentée par l'étranger, il est nécessaire d'étudier la dynamique du processus conflictuel lui-même. « Les terroristes arabes poursuivent l’œuvre de Sharon » déclare Yasser Arafat. Les Libanais conservateurs chrétiens craignent pour la cohésion nationale, alors que les Arabo-Palestino-progressistes, en majorité musulmans, sont solidaires de la résistance. Avec la chute et l'exil d'Aoun après une offensive syro-libanaise le 13 octobre 1990, à l'exception du Sud toujours occupé, s'ouvre la première période de paix durable au Liban depuis 15 ans. La guerre fratricide entre les deux mouvements chiites confronte des hommes qui viennent souvent des mêmes groupes, voire des mêmes familles ; Hassan Nasrallah, futur secrétaire général du Hezbollah, combat du côté de ce mouvement, tandis que son frère Jihad al-Huseyni commande une unité d'Amal dans les combats de Beyrouth[38]. Le correspondant du « Monde » à Beyrouth, Benjamin Barthe, a répondu, dans un tchat, à vos questions sur la situation au Liban. Le dirigeant druze Walid Joumblatt fait bombarder l'aéroport de Beyrouth et attaque les positions de l'armée libanaise dans la ville. L'armée israélienne riposte par l'opération Raisins de la colère en 1996, sans résultat, et finit par se retirer unilatéralement du Liban en mai 2000, en abandonnant ses auxiliaires de l'ALS. Des vagues d'affrontements commencent, opposant les Kataëb (phalangistes libanais) aux Palestiniens et au mouvement socialo-progressiste. Comment ajouter mes sources ? C'est la première fois que des attentats-suicides sont utilisés à telle échelle, et cette tactique sera bientôt imitée et utilisée à très grande échelle par les Tigres tamouls au Sri Lanka. Les Kataëbs multiplient les contacts avec Israël, qui leur fournit équipements militaires et conseils. Les milices palestino-progressistes sont financées par l’OLP, la Libye (PSP et Mourabitoun sunnites) et la Syrie (Amal)[26]. Cependant, le problème n'est pas résolu entièrement. Syrie et grand liban après la création des états (1920) et l’accord de Londres (1922) Naissance et pérennisation des tensions dans les années 1920-1975 : La guerre du Liban est une guerre civile ponctuée d’interventions étrangères qui s’est déroulée de 1975 à 1990. La production libanaise représente environ 5 à 6 % de la production mondiale depuis 2002. Désormais, Bachir Gemayel préside au commandement de la milice de la région, les Forces libanaises, et substitue sa loi à celle de l'armée et de la police. Tandis que la Syrie fait régner un ordre minimal dans le Nord et la Bekaa, au prix d'une lourde taxation sur toutes les productions, y compris la culture du haschich, les milices jouissent d'une liberté proche de l'anarchie, et les rivalités sont souvent résolues de manière expéditive comme en témoigne l'assassinat en 1977 du chef charismatique du mouvement national, Kamal Joumblatt. La reconstruction est socialement, un échec car la couche la moins favorisée de la société libanaise (une majorité au sortir de la guerre civile) vit mal cette reconstruction: de nombreuses familles expulsées d'immeubles à démolir par Solidère ne sont pas ou très mal relogées. Alors que la situation actuelle du Liban, engrené dans une crise multiformes, est de plus en plus préoccupante, la question d’un retour au mandat français se pose. Franck Mermier et Christophe Vatin (dir.). Deux attentats suicides simultanés revendiqués par le Jihad islamique[réf. Sur chacune des thématiques abordées, les auteurs s’appuient sur les recherches les plus récentes, offrant ainsi à leur lecteur une ample bibliographie sur la question ainsi qu’un aperçu des principaux débats historiographiques dans lesquels les auteurs se positionnent. Au cours de deux jours de massacres, les phalangistes tuèrent entre 700 et 3 500 civils selon les sources, parmi eux des femmes et des enfants. Dans le camp chrétien, Samir Geagea procède à un coup de force, le 16 janvier 1986, pour chasser son rival Élie Hobeika de la direction des Forces libanaises ; les affrontements entre leurs partisans respectifs se prolongent à Zahlé[35]. En revanche, le domaine de la santé et le secteur hospitalier en particulier ont pu maintenir et même développer de très bonnes structures malgré la crise ; le nombre de médecins s'accroît. L'enseignement, conçu sur une base académique, n'est pas relié aux besoins économiques, et les enseignements universitaires et techniques sont dispensés sans aucun contact avec les secteurs de production. À partir de la fin des années 1960, la vie politique libanaise est entachée d'affaires de corruption généralisée des fonctionnaires contraints de démissionner par dizaines; ainsi que par les désaccords sur les thèmes de politique extérieure et de traitement de la résistance palestinienne. Cet accord permet aux Palestiniens de s'organiser militairement au Liban et d'y créer — selon leurs adversaires — un véritable État dans l'État. Cette loi n’est que la goutte qui a fait déborder le vase après des années d’inégalités, d’insécurité et de corruption au Guatemala. Le Liban, radicalement transformé par six ans de guerre à ses portes et l’afflux massif de réfugiés, fait front. Le Parti socialiste progressiste de Kamal Joumblatt — un notable druze — dont l'idéologie laïcisante et égalitariste habille une organisation quasi féodale dans un langage marxiste, tandis que le parti Kataëb (phalanges) devient le premier du pays en 1975, avec 80 000 adhérents. Beaucoup de ‘vieux sages’, ici, au Liban, pensent que l’éclatement d’une deuxième guerre civile n’est plus qu’une question de temps. De 1979 à 1983, les services secrets israéliens mènent une campagne à grande échelle d’attentats à la voiture piégée qui tua des centaines de Palestiniens et de Libanais, civils pour la plupart. Les efforts pour rétablir l'entente nationale ne progressent pas et de violents affrontements opposent l'armée syrienne aux milices chrétiennes en 1978. Cet ouvrage vise par conséquent à repenser la Guerre du Liban comme un « conflit globalisé », une « guerre-monde ». Cet état des choses se prolonge pendant les dix-sept années suivantes. Dans l'après-midi, les miliciens des phalanges libanaises (Kataëb) attaquent un autobus de militants palestiniens revenant du camp de Sabra par la même rue et tuent 27 d'entre eux ; dans la journée, les affrontements se généralisent, Palestiniens et phalangistes dressent des barricades et s'affrontent au fusil et à la roquette[8]. nécessaire]. Le chapitre consacré aux civils aborde également de multiples thèmes à travers leurs dimensions socio-culturelles, économiques ou encore psychologiques : les violences subies, la résilience, les réorganisations du quotidien, la baisse du niveau de vie, les conséquences psychologiques de la guerre, les loisirs, les abris, l’exil, les résistances, le morcellement du territoire national etc. Le général israélien David Agmon indique qu'il s'agissait de « créer le chaos parmi les Palestiniens et les Syriens au Liban, sans laisser d’empreinte israélienne, pour leur donner l’impression qu’ils étaient constamment sous attaque et leur instiller un sentiment d’insécurité. Pendant ce temps, le commandant de la région nord de Tsahal rencontre le commandant en chef de l'armée régulière libanaise. En 1974, Yasser Arafat commence à orienter son action sur le plan politique ; mais il est débordé[réf. Le mois suivant, à la suite d'un changement d'alliance, la Syrie se met à bombarder les forces chrétiennes et soutenir l'OLP. Aucune confirmation ne peut être obtenue. En 1920, les forces mandataires françaises créent ainsi l'État du Grand Liban qui conservera ses frontières géographiques après son indépendance en 1943. Elle vise à repousser les milices palestiniennes au nord du pays et s'emparer de la rivière Litani. Ce processus a fait émerger un " système de guerre " qui a ses propres acteurs et se structure comme une contre-société. Le chef de l'OLP, Yasser Arafat, revenu au Liban depuis le 16 septembre avec un petit groupe de combattants, participe à ces affrontements. Le gouvernement du président Gemayel affecte de ne pas tenir compte de l'opposition de Damas à ses négociations avec Israël. Après plusieurs semaines en territoire libanais, les troupes israéliennes se retirent partiellement, laissant la région à l'Armée du Liban Sud. Le rapport de la commission d'enquête israélienne Kahane met en évidence que les services israéliens savaient que les phalangistes avaient pour intention d'appliquer des méthodes violentes, et qu'ils étaient au courant de massacres de femmes et d'enfants perpétrés par ces factions[15].

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