rivalité entre iran et arabie saoudite

Ils ont co-signé plusieurs ouvrages, le dernier étant … Avec la vague des printemps arabes de 2011, une insurrection populaire débute à Bahreïn, pays à majorité chiite mais dirigé par un régime d’obédience sunnite. Ainsi, les deux pays sont devenus les otages de leurs partisans et de leurs stratégies sectaires. En revanche, l’Arabie saoudite demeure une puissance du statu quo, qui préfère traiter avec les gouvernements ou de s’assurer l’appui de politiciens en place. Les relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran sont marquées par la rivalité séculaire entre les Perses et les Arabes et par l'hostilité entre chiites et wahhabites[1]. Affaiblir puis affronter. Le 24 septembre 2015, une bousculade cause plus de 2 000 morts lors du Hajj. L’Arabie saoudite et l’Iran : Une rivalité régionale. Mohammad-Reza Djalili et Thierry Kellner font la preuve de leur profonde connaissance des jeux des acteurs. L’importance politique et culturelle de ces États, leur situation géographique centrale, leur proximité des géants de la région (c’est‑à‑dire l’Égypte, Israël et la Turquie), ainsi que leur diversité sociale et politique en font de parfaites arènes d’affrontement. Malgré toute l’attention qu’il retient actuellement, le Yémen joue un rôle secondaire dans l’équilibre des pouvoirs dans la région. La division entre chiites et sunnites, le conflit en Syrie, les relations avec l’Occident, la concurrence pétrolière, la liste est sans fin. Avec l’affaiblissement continuel de l’Irak depuis 1991, et plus encore depuis 2003, l’Arabie saoudite et l’Iran sont incontestablement devenus les deux grandes puissances dans la région du Golfe. Il s’articule en 3 temps. En retour l'Iran accuse l'Arabie saoudite d'avoir été derrière l'Irak en soutenant financièrement ce pays durant la guerre Iran-Irak (1980-1988). Pour sa part, l’Arabie saoudite a l’avantage d’avoir amassé une fortune colossale, d’être bien intégrée dans la région et à l’échelle mondiale et de compter un vaste réseau de partenariats régionaux et internationaux. Le régime saoudien redoute que cette population fasse irrédentisme avec l'Iran, d'où sa une politique de peuplement sunnite et de discrimination vis-à-vis des Chiites[4]. Au départ, cette rivalité se jouait au Liban et en Palestine, mais la politique et la démographie complexes de ces pays empêchaient toute victoire décisive d’un camp sur l’autre. La guerre larvée entre l’Arabie saoudite, championne du wahhabisme (doctrine rigoriste de l’islam sunnite), et l’Iran, chiite, qui se dresse en toile de fond de la crise libanaise, reflète une rivalité croissante entre ces deux pays. La domination que l’armée américaine y exerce rend impossible toute victoire dans une guerre directe et constitue un facteur de dissuasion qui paralyse effectivement le jeu géopolitique. La rivalité entre l’Arabie saoudite et l’Iran se nourrit des oppositions confessionnelles entre les deux principales familles de l’islam. La perception selon laquelle le conflit au Yémen est l’expression d’une rivalité entre l'Iran et l'Arabie saoudite ne reflète peut-être pas toute la réalité La rivalité de puissance entre l’Iran et l’Arabie Saoudite structure désormais la région Moyen-Orient. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L’Iran et l’Arabie saoudite cherchent tous les deux à former des alliances et s’attendent à ce que leurs partenaires partagent leurs vues et fassent preuve de loyauté. L'Arabie saoudite envoie alors son armée dans ce petit pays limitrophe pour mettre fin à la révolte, qui menaçait sérieusement de renverser le régime sunnite et pour éviter ainsi que ce pays ne bascule dans la sphère iranienne. L'Irak travaille à réchauffer les relations entre ses deux puissants voisins, l'Iran et l'Arabie Saoudite. De son côté, l'Arabie saoudite soutient certaines factions rebelles, notamment selon de nombreuses sources le Front islamique[7]. "La rivalité entre l'Arabie Saoudite et l'Iran, deux puissances régionales, puise ses sources dans la rivalité entre l'Islam sunnite et l'Islam chiite. Pour toute question, contactez-nous. Deuxièmement, cette rivalité instrumentalise et exacerbe le sectarisme. La rivalité entre l’Arabie saoudite et l’Iran s’est intensifiée pour plusieurs raisons. islamiques revendiquées, le royaume d’Arabie saoudite et la République islamique d’Iran, sont en rivalité de puissance. Affaiblis, voire effondrés, certains États arabes sont devenus des arènes de contestation. La République islamique d’Iran et le Royaume d’Arabie Saoudite aspirent à un rayonnement politique, diplomatique et religieux dans le monde arabo-musulman, et se disputent ce rôle de prédominance. Le roi saoudien Abdallah Ben Abdelaziz Al-Saoud aurait confié à des diplomates américains qu'« on ne peut pas faire confiance aux Iraniens », et enjoint les États-Unis à « couper la tête du serpent » (c'est-à-dire à frapper militairement l'Iran pour les empêcher d'obtenir l'arme nucléaire)[3]. Au Yémen, l’Iran arme et conseille les rebelles houthis chiites qui ont renversé le gouvernement en 2015, tandis que l’Arabie saoudite intervient aux côtés des forces loyalistes de ce pays à majorité sunnite. La même année a lieu une spectaculaire prise d'otage à la mosquée de la Mecque qui ébranle le monde musulman. La complexe guerre civile syrienne place indirectement les deux pays en situation de conflit. La rivalité persistante entre Riyad et Téhéran menace encore la stabilité du Proche-Orient. Quatrièmement, la situation est contraignante pour les autres pays, parce que l’Iran comme l’Arabie saoudite tentent de définir la nature de leur rivalité et d’imposer leur point de vue sur les plans politique et opérationnel à des puissances extérieures. L’ayatollah Khomeiny avait proclamé peu avant ces affrontements que La Mecque et Médine étaient dirigés par des « hérétiques », contestant ainsi à la famille royale des Saoud son rôle de gardien des lieux saints. Par contre, les Saoudiens ont très peu investi en Irak. La rivalité entre l'Arabie Saoudite et l'Iran ne date pas de la rupture par Ryad en janvier 2016 des liens diplomatiques après le saccage de son ambassade à Téhéran. Les deux pays sont des puissances religieuses, qui pratiquent la discrimination contre des segments de leur population. Arabie saoudite et Iran, une rivalité au long cours Temps de lecture : 2 min. Par extension, dans le contexte d’un Moyen‑Orient très mondialisé, chaque pays cherche aussi à être le principal interlocuteur des puissances extérieures. Ils sont même majoritaires en Irak et à Bahreïn mais n'ont pas le pouvoir ou ne l'avaient pas (Irak sous Saddam Hussein). 12 septembre 2018. Une victoire au Yémen, laquelle est sans doute impossible à définir, n’aura aucun effet d’entraînement. Entretien avec Clément Therme – Article publié le 14/11/2017 Clément Therme est chercheur pour le programme Moyen-Orient de l’International Institute for Strategic Studies (IISS) de Londres. Quant aux régimes … 2015 marque un premier déficit[16] historique pour l'Arabie saoudite, ce qui l'oblige à appliquer un programme d'austérité inédit dans le royaume. L'Iran est un allié de longue date de Bachar Al-Assad et fournit non seulement un soutien diplomatique[5] mais engage même des moyens militaires : en octobre 2015 il était estimé[6] que 2 000 combattants iraniens ou soutenus par l'Iran se trouvaient en Syrie. Depuis 1979, l’Iran est une théocratie où le religieux prime sur le politique (velayat e-faqih), modèle que les fondateurs de la République islamique ont tenté d’exporter. Ces deux pays ont des divergences idéologiques sur le plan politique et religieux, des disputes territoriales, des conflits sur la gestion des hydrocarbures et d’une manière plus générale des divergences sur le contrôle du Moyen-Orient. En juin, l’Arabie saoudite a interrompu ses relations diplomatiques avec le Qatar, lui reprochant ses liens avec l’Iran. Continuer de lire « Iran – Arabie saoudite : Cette guerre froide… qui ne dit pas son nom ! Les régimes politiques très différents des deux pays s’opposent. Comme il a été mentionné précédemment, à l’étranger, les deux pays instrumentalisent le sectarisme, bien que leur attitude sectaire varie considérablement en fonction des besoins, des circonstances, des conditions locales et d’autres facteurs. Wikileaks : La peur des pays arabes face à l'Iran. Les déséquilibres structurels entre les deux États créent des tensions sur le plan géopolitique. Néanmoins, le 3 janvier, le ministre des Affaires étrangères saoudien Adel al-Joubeir annonce la rupture des relations diplomatiques, accusant notamment l'Iran de « parrainer le terrorisme »[17]. La rivalité qui oppose en particulier l’Arabie saoudite et l’Iran se transpose dans plusieurs pays de la région, au risque d’en déstabiliser dangereusement les équilibres politiques et sécuritaires. En outre, la force, la richesse et la cohésion relatives des États du Golfe éclipsent celles des autres pays arabes. Les deux puissances soutiennent, au-delà de leurs frontières nationales, des mouvements armés afin de déstabiliser l’adversaire. La rivalité culturelle persan/arabe n’a jamais cessé, mais il n’y a jamais eu de conflit politique majeur et direct entre l’Iran/Perse et le monde arabe avant la guerre Irak-Iran qui n’avait rien d’un conflit ethnique ou religieux. Premièrement, elle se fait surtout sentir dans les pays arabes les plus faibles, où elle joue sur les lignes de faille existantes plutôt que d’en créer de nouvelles. La situation a changé quelque peu depuis que l’ordre a été ébranlé dans les États arabes et que la rivalité s’est intensifiée. antigouvernementales dans l’est du pays. nécessaire]. L'Arabie Saoudite soutient à l'inverse le régime en place du président sunnite Hadi. Sa situation géographique lui permet d’exercer de l’influence en Asie du Sud et en Asie centrale et d’imposer sa suprématie sur toute la région du Golfe. L’Iran cherche à établir une coalition, formée d’acteurs étatiques et non étatiques partageant les mêmes valeurs, qui s’étend jusqu’au Levant et à façonner un nouvel ordre, alors que l’Arabie saoudite tente d’inciter les États sunnites à appliquer une politique d’endiguement de l’Iran. Lorsque les puissances coloniales ont établi les frontières et se sont retirées, l’Arabie saoudite et l’Iran, à cause de leur taille et de leur richesse pétrolière, ont immédiatement commencé à rivaliser pour le … C’est le sectarisme qui a contribué à la montée progressive des tensions entre l’Iran et l’Arabie saoudite. L'Iran, qui déplore 464 victimes[14], reproche à l'Arabie saoudite de ne pas assurer la sécurité des pèlerins[15]. Les deux grandes puissances du golfe persique se sont plusieurs fois affrontées indirectement via des guerres par procuration. Selon lui, l’histoire joue en faveur de l’ouverture iranienne. Ce système n’a pas fonctionné”, affirme Jonathan Piron, spécialiste de l’Iran pour le site Etopia. La France et les Etats-Unis devraient faire tout ce qu’ils peuvent pour favoriser une normalisation ou une réduction des tensions entre l’Arabie saoudite et l’Iran. La rivalité entre l’Arabie saoudite et l’Iran s’est intensifiée pour plusieurs raisons. 1Depuis l’intervention militaire américaine en Irak, en mars 2003, la rivalité régionale entre la République islamique d’Iran et l’Arabie saoudite est progressivement devenue un facteur structurant de la géopolitique du Moyen-Orient. Le président iranien Hassan Rouhani condamne l'exécution de Nimr Baq al-Nimr mais dénonce aussi les déprédations contre l'ambassade. La perception selon laquelle le conflit au Yémen est l’expression d’une rivalité entre l'Iran et l'Arabie saoudite ne reflète peut-être pas toute la réalité En octobre, la tension augmente encore lorsque la coalition arabe arraisonne un cargo iranien transportant selon elle des armes à destination des Houthis, ce que l'Iran dément[13]. Conséquence des relations politiques précaires, le commerce bilatéral est très faible. Surtout l’Arabie saoudite est enlisée dans la guerre qu’elle mène contre les rebelles houthis. Comme celle qui a opposé pendant près de 40 ans l'Union Soviétique et les Etats-Unis, cette guerre larvée a des conséquences sur d'autres pays, tiraillés entre la puissance saoudienne et l'influence iranienne. Affermir et affirmer. Riyad a rompu ses liens diplomatiques avec Téhéran. De façon globale, l'Arabie saoudite redoute la constitution d'un croissant chiite allant de l'Iran au Liban en passant par l'Irak (dirigé par la majorité chiite depuis le renversement de Saddam Hussein), par la Syrie (dirigée par Bachar el-Assad qui est un alaouite, la variante locale du chiisme), le Yémen, Bahreïn et par les provinces saoudiennes où les Chiites sont localement majoritaires. Téhéran, par exemple, a soutenu le Hamas, le groupe palestinien affilié aux Frères musulmans, afin de plaire à des personnes de différentes confessions et ethnies. Par conséquent, la rivalité se joue dans les États faibles et les sociétés divisées du Levant (y compris l’Irak). L'Arabie saoudite accuse l'Iran d'avoir fomenté cette attaque dans sa stratégie d'exporter sa révolution et de son souhait de prendre la prééminence du monde musulman. L’Arabie saoudite, quant à elle, prétend diriger le monde arabe, mais cherche aussi à maintenir et à approfondir les liens qu’elle entretient sur le plan de la sécurité avec les grandes puissances. L’Iran compte quatre fois plus d’habitants que l’Arabie saoudite et fait figure de géant par comparaison à ses voisins en raison de son histoire, de sa continuité civilisationnelle, de sa cohésion sociale et de son niveau d’institutionnalisation. La révolution islamique iranienne en 1979 bouleverse la région du Moyen-Orient. La rivalité entre l'Iran et l'Arabie saoudite toujours à la Une. Vous ne recevrez pas de réponse. L’importance hautement stratégique de la région du Golfe contribue effectivement à restreindre le comportement des deux pays et à limiter leurs choix. Les relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran ont toujours été tendues, précaires et difficiles. Chaque pays se pose en principal champion de l’islam, statut sur lequel il se fonde pour revendiquer le rôle de leader régional. L'Iran devient alors une puissance hostile aux États-Unis qui protègent leur rival saoudien. Le clergé chiite iranien revendique 25 % de chiites en Arabie Saoudite, où ils seraient majoritaires dans les régions de Al-Hassa, de l'Asir, et de Najran[réf. Cette région est en fait une zone très internationalisée : des militaires occidentaux y sont présents et la communauté internationale s’y intéresse constamment. 2363 – Rivalité et regain de tension entre l’Arabie saoudite et l’Iran – Les raisons ? Mais elle ne saurait s’y résumer. Les relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran sont marquées par la rivalité séculaire entre les Perses et les Arabes et par l'hostilité entre chiites et wahhabites . Longtemps subtile et indirecte, la rivalité entre ces deux puissances régionales est devenue plus intense et plus féroce et n’a cessé de prendre de l’ampleur au cours des dernières années. Entre espoir et crainte — Un nouvel Iran. Décryptage. La première de ces guerres est la guerre Iran-Irak entre 1980 et 1988 dans laquelle l'Irak est financièrement aidé par l'Arabie saoudite (mais également militairement par les puissances occidentales) pour contrer la menace révolutionnaire de l'Iran. En Iran comme en Arabie saoudite, le sectarisme a servi à mobiliser la population et à créer un sens de l’urgence et de la solidarité, justifiant ainsi des incursions à l’étranger. La perspective du retour de l'Iran sur le marché pétrolier à la suite de l'accord sur son programme nucléaire ne va pas favoriser à un retour à des cours plus élevé pour le brent. Au cours des dernières décennies, l’Iran et l’Arabie saoudite ont courtisé une vaste gamme d’alliés potentiels. Attisée par de profondes anxiétés psychologiques et politiques, elle est plus directe et sème de plus en plus la division. Repéré par Fatma-Pia Hotait — 4 janvier 2016 à 13h33. Même si l’avenir de ce pays est très important pour la sécurité de la péninsule Arabique, l’issue du conflit qui y fait rage ne façonnera pas la dynamique régionale. Parmi les innombrables clivages qui fissurent le Moyen-Orient, celui qui divise Saoudiens et Iraniens revêt une importance particulière à l’heure actuelle. Chaque pays se voit aussi comme la pierre angulaire de l’ordre au Moyen-Orient. Les grandes puissances sont appelées à prendre parti en fonction de l’interprétation saoudienne ou iranienne de l’actualité. Elles sont marquées par la rivalité diplomatique sur fond religieux entre la première, puissance sunnite, et la deuxième, principal pays chiite. Le royaume saoudien voulait absolument éviter que l'Iran s'établisse sur la rive sud du golfe persique aux portes de l'Arabie Saoudite. Il est très ironique de constater que la rivalité entre l’Arabie saoudite et l’Iran découle non seulement des profondes différences qui les opposent, mais aussi de leurs similarités. En 2010, Wikileaks en publiant des câbles confidentiels provenant des ambassades américaines, révéla les vives inquiétudes des Saoudiens concernant le programme nucléaire militaire iranien. (...) dans le contexte d'un Moyen-Orient très mondialisé, chaque pays cherche aussi à être le principal interlocuteur des puissances extérieures. La rivalité entre l'Arabie saoudite et l'Iran est l'une des plus structurantes depuis 1979. L’influence croissante de l’Iran en Irak n’a pas étonné le Royaume, qui jugeait toutefois qu’il ne disposait pas des outils nécessaires pour contenir ou contrer cette influence. L'Atlas of Economic Complexity[18] du MIT ne signale pour 2013 que 111 millions de dollars d'exportations de l'Iran vers l'Arabie saoudite (principalement du ciment et des produits agricoles) et 80 millions de dollars dans l'autre sens, comprenant du papier et des produits pétrochimiques. », résume l’historien Thierry Bianquis [3]. Craignant l’influence des extrémistes à l’étranger (compte tenu du désir déclaré de l’Iran d’exporter sa révolution) et au pays (la montée de l’intégrisme sunnite), la Maison des Saoud a réagi en durcissant ses politiques en Arabie saoudite et dans la région. La dernière modification de cette page a été faite le 2 mars 2021 à 06:36. Cette rivalité entre Perses et … L’Iran et l’Arabie saoudite sont de grands rivaux sur de nombreuses questions et depuis longtemps. Le poids des populations chiites dans les États arabes du golfe, Les guerres par procuration opposant l'Arabie saoudite et l'Iran, Rupture des relations diplomatiques en 2016, Attaque contre l'ambassade saoudienne à Téhéran, « 5 questions pour comprendre la crise entre l'Arabie saoudite et l'Iran ». Les deux pays rompent pour une première fois leurs relations diplomatiques entre 1987 et 1991, en conséquence des violents affrontements entre des pèlerins iraniens et les autorités saoudiennes pendant le pèlerinage à La Mecque de 1987[2]. Le 2 janvier 2016, l'Arabie saoudite exécute le cheikh Nimr Baqr al-Nimr, dignitaire chiite saoudien. Depuis 2011, on tend à croire qu’une victoire en Syrie aurait des répercussions au Liban et en Palestine. « L'Arabie saoudite intervient militairement au Yémen pour contrer l'Iran », « Yémen : la coalition arabe arraisonne un navire iranien chargé d'armes », « Bousculade à la Mecque : Riyad rejette les critiques de l'Iran », « En déficit, l'Arabie saoudite est contrainte à l'austérité », Organisation des pays exportateurs de pétrole, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Relations_entre_l%27Arabie_saoudite_et_l%27Iran&oldid=180460374, Relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran, Recension temporaire pour le modèle Article, Article à illustrer Relations bilatérales, Portail:Relations internationales/Articles liés, Portail:Iran et monde iranien/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. En bousculant Coopération Entre l'Iran et l'Arabie Saoudite, un rapprochement souhaitable mais complexe. Le conflit syrien s’éclaire à la lecture de cette analyse inédite de la rivalité entre l’Iran et l’Arabie saoudite sur ce terrain. Par ailleurs, le coût d’un conflit direct serait énorme pour tous les camps et aucun d’eux n’en sortirait vraiment gagnant. Le Liban est l’exemple même d’un pays déchiré par une telle dynamique. Toujours dans le cadre de la sécurisation de ses frontières, l'Arabie saoudite s'implique dans la guerre civile du Yémen pour contrer l’influence de l'Iran[8]. Ce dernier soutient la rébellion des Houthis par des livraisons d'armes, peut-être dès 2009, bien que l'organisation appartienne à une branche du chiisme, le zaïdisme, différente du chiisme duodécimain qui prévaut en Iran[9]. On ne peut pas comparer une civilisation qu’est l'Iran avec un pays rétrograde et arriéré qu’est l'Arabie saoudite” tranche l’avocat. L’Iran cherche, depuis 1979 tout particulièrement, à étendre son influence dans les pays qui comptent d’importantes communautés chiites ayant des doléances sur les plans social et politique. rivalité entre l’Iran et l’Arabie saoudite, aucune initiative ne résoudra le con it si ces deux Etats n’établissent pas des pour parlers directes pour clari er les Chacun est organisé selon un modèle d’État religieux distinctif et discriminatoire. L’Iran veut obtenir la reconnaissance mondiale de son statut de puissance centrale supérieure, tout en exigeant le départ de la région des militaires étrangers. Veuillez sélectionner toutes les cases qui s'appliquent : Service canadien du renseignement de sécurité. La relation entre les deux pays a été ponctuée de périodes de tension (notamment dans les années 1980 et pendant le mandat de Mahmoud Ahmadinejad) et de périodes de détente relative (notamment sous les présidences d’Ali Rafsandjani et de Mohammad Khatami). L’argumentaire islamique y est particulièrement mobilisé, et les tensions et les conflits y sont largement confes-sionnalisés. Or les exportations de pétroles rapportent 90 % des ressources du royaume saoudien. Leur allié se trouvant dans une situation difficile, les Saoudiens s'engagent dans une intervention militaire directe en mars 2015[10],[11] et entraînent à leur suite une coalition de pays arabes ou musulmans, en particulier l'Égypte. C’est particulièrement le cas de la Syrie, où l’Iran et l’Arabie saoudite (ainsi que d’autres États) ont respectivement fait des investissements massifs en faveur et contre le régime Assad depuis 2011. Riyad, pour sa part, s’est allié avec des dirigeants et des politiciens non islamistes. En Arabie Saoudite, les Chiites ne représentent que entre 10 et 15 % de la population saoudienne, mais sont majoritaires dans la région stratégique d'Al-Hassa qui concentre l'essentiel des champs pétrolifères du royaume. La rivalité moderne entre l’Arabie saoudite et l’Iran remonte au début du 20 ème siècle. Cette intervention, menés avec de lourds moyens aériens et terrestres et accompagnée d'un blocus naval, est condamnée par l'Iran qui dénonce une « agression »[12]. Toutefois, l’escalade des tensions rend de telles alliances coûteuses et gênantes pour des pays qui sont habitués à faire preuve de prudence, sont aux prises avec la complexité de leur propre scène politique et cherchent souvent des alliés à l’étranger pour contrer les États en quête d’hégémonie dans la région. Dans la foulée, trois pays arabes sunnites (Bahreïn, le Soudan et le Koweït) rompent leurs relations diplomatiques avec l'Iran[2]. Les relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran sont des relations internationales s'exerçant entre le royaume d'Arabie saoudite et la République islamique d'Iran.

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