algérie carte kabylie

», « les autres fragments de l’aire kabyle sont intégrés dans des unités administratives périphériques, dont la plus grande partie est arabophone (Sétif, Bouira, Boumerdès). Le droit coutumier berbère y est globalement maintenu, alors qu'il est aboli en pays chaoui au profit du droit musulman. Au début du XVIIIe siècle, elle multiplie les borjs, dont ceux du Sebaou et de Boghni, sièges des caïdats éponymes, et s'appuie à la fois sur des tribus locales, comme les Amraoua et les Aït Khalfoun, et sur des zmalas (contingents) d'Arabes et de Noirs africains pour renforcer sa présence[143]. Cette tendance est confirmée par de nombreux indices objectifs : prégnance de la presse francophone en Kabylie (avec existence de plusieurs titres régionaux), prégnance des chaînes de télévision françaises, multiplication des écoles privées francophones, usage commercial et publicitaire quasi exclusif du français… », « les seuls lieux de Kabylie où l’on peut constater une présence de l’arabe classique sont les espaces institutionnels formels, placés sous le contrôle direct de l’administration centrale de l’État la majorité écrasante des kabyles est néanmoins arabophone et utilise l'arabe au quotidien: écoles, tribunaux, gendarmeries… », L'orthographe des toponymes antiques et surtout l'identification de leurs correspondants contemporains peuvent varier d'un ouvrage à l'autre : sont reprises ici les données du tableau de, « Ces troupes [la milice turque], si redoutables dans tout le royaume, sont obligées de baisser leurs étendards et leurs armes, en passant par un détroit fâcheux appelé la Porte de fer, entre des montagnes escarpées. La culture kabyle appartient à l'ensemble culturel berbère, comme celles des Chaouis, des Touaregs, des Chenouis, des Mozabites, ainsi que des autres berbérophones d'Afrique du Nord. Souvent ces coutumes prennent la forme d'une véritable fête de l'olivier[277]. Les eaux adjacentes au parc de Taza incluent le « banc des Kabyles », classé « aire spécialement protégée d’importance méditerranéenne » (ASPIM) par la convention de Barcelone : riches d'une communauté de corail en bon état de santé, elles abondent en plusieurs des espèces menacées répertoriées dans le cadre de la convention, ainsi qu’en espèces « bio-indicatrices » des eaux non polluées[50]. Dans l'histoire précoloniale de l'Afrique du Nord, la tribu est la forme d'organisation sociale qui s'est maintenue contre ou malgré toutes les tentatives de soumission des États (makhzen) émergents[note 10]. Les Romains mettent en place un limes Bidendis dans la vallée du Sebaou et un limes Tubusuptitanium dans celle de la Soummam, deux dispositifs militaires destinés en particulier à contrer les assauts des populations du Djurdjura. Le phénomène n'est pas nouveau et il a particulièrement frappé les colonisateurs français. Parti de « l'extrême Maghreb » (l'actuel Maroc), il s'empare de Béjaïa en 1151 et défait les Arabes hilaliens l'année suivante près de Sétif[123]. La ligne Tizi Ouzou-Alger, rouverte en juillet 2009 après être restée fermée depuis les années 1990 pour raison de sécurité, reste soumise aux aléas de l'hiver montagnard[59]. Leur langue, le kabyle (taqbaylit), parlée par la grande majorité de la population[52], est une variété du berbère (tamazight). : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Beaucoup d'activités artisanales ont disparu et celles qui subsistent, comme la bijouterie, apparaissent très menacées[197]. La charpente était faite de pannes (isulas), la panne faîtière (asulas alemmas) et les pannes de versant (de deux à trois selon la largeur de la pièce). Aux extrêmes s'opposent la thèse d'un peuplement dense très ancien, antérieur à la présence romaine, et celle d'un afflux tardif, consécutif à l'arrivée des Arabes[194]. Toutefois elle est morcelée par le relief, à tel point qu'on parle aussi de plusieurs « Petites Kabylies »[21] : Kabylie de la Soummam, parfois rattachée, du moins pour son versant nord, à la Grande Kabylie ; Kabylie des Babors, parfois considérée comme « la » Petite Kabylie stricto sensu[11] ; Kabylies des Bibans et du Guergour[31], au sud des précédentes ; vers l'est, Kabylie orientale et Kabylie de Collo, souvent traitées en tout ou partie comme un ensemble à part, la première précédant[22] ou englobant[32], voire succédant[12] à la seconde, selon les auteurs. L'administration française, à travers ses « bureaux arabes », procède à l'arabisation des noms de famille et de lieu. La déliquescence du pouvoir impérial a favorisé l'émergence dans les régions montagneuses de grands groupes tribaux (Kutama, Aureba, Sanhadja, Belezma, Masmouda, etc.). ». Pas plus hier qu'aujourd'hui, la Kabylie n'a connu de frontières fixes et rigoureusement définies. Tellem Chao ! Les commerçants kabyles sont très présents dans la ville, qu'ils ravitaillent avec les produits agricoles et artisanaux de leur région[145]. berbère La Kabylie dans son ensemble borde la Méditerranée sur près de 200 kilomètres depuis la ville de Dellys à lOuest jusqu'à celle de Djidjelli (Jijel) à l¶Est, Bougie (Bejaia) se trouvant au milieu. Ce facteur introduit un élément supplémentaire de distinction entre Grande et Petite Kabylies. La Kabylie voit ainsi l’émergence d'une élite laïcisée et modelée par l'école française. 1962/1963 : exode des Français d’Algérie et de nombreux résistants kabyles qui ne supportent plus le climat de terreur instauré en Algérie. Les rapports entretenus par les populations de Kabylie avec leur environnement montagnard se sont traduits par un savoir-faire local agricole, un art de vivre et des rites dont la transmission est remise en cause de nos jours par l'exode rural[275]. Du XVIIe siècle au XIXe siècle, les principaux se produisent en 1609 (les Kabyles dévastent la Mitidja et menacent Alger), puis entre 1758 et 1770 (dans toute la Kabylie) et enfin entre 1805 et 1813 (dans la vallée de la Soummam)[129]. En témoigne leur mobilisation pour défendre le Béjaïa hammadide contre les Almohades, puis aux côtés de ses Hafsides tentant de s'affranchir de ceux de Tunis, ou contre les incursions zianides, mérinides et, pour finir, espagnoles[126]. La Kabylie regroupe actuellement 7 zones administratives. En 1844, la vallée du Sebaou est conquise, puis la partie de la Petite Kabylie comprise entre Collo et Jijel, soumise en mai et juin 1851 par Saint-Arnaud[151]. La région est aussi, au niveau de l'Afrique du Nord, un centre majeur pour l'élevage et la production laitière. en plein cœur de la Petite Kabylie. Bien que menacé, l'art du tapis se conserve dans quelques villages de Grande Kabylie. Le bois de l'olivier s'emploie comme bois de chauffe pour surmonter les hivers rigoureux et enneigés tandis que le feuillage et les fruits de mauvaise qualité (tout comme ceux des autres cultures) servent à l'alimentation du bétail. D'autres affrontements ont lieu à Tizi-Ouzou et Alger en 1984 et 1985[151]. Au cours des deux siècles suivants, les États maghrébins, en conflit permanent, font venir en renfort tantôt des mercenaires européens, tantôt les tribus arabes, jusque-là cantonnées plus au sud. L'institution qui l'administre, la tajmaât (assemblée villageoise) dispose à la fois des pouvoirs politique, administratif et judiciaire. Les ports du littoral kabyle tiennent des rôles variables entre les échelons local et international. L'espace compris entre Béjaïa, dans l'orbite du pouvoir hafside de Tunis, et Dellys, jusqu'où s'étendent depuis Tlemcen les possessions zianides, devient enjeu de rivalités entre les deux royaumes. Bastion de l'ALN, la région est aussi le lieu de certaines des plus marquantes de ses victoires, comme la bataille de Bouzegza[169]. Les tentatives d'infiltration menées par l'armée française sont souvent tenues en échec, voire parfois retournées contre elle comme dans le cas de la « Force K » de 1956, officiellement commando armé par l'armée française pour combattre le FLN et en réalité cellule de collecte d'armes et d'espionnage pour le compte de la wilaya III[170]. Cependant, comme dans le reste de l'Afrique du Nord et à la suite du déclin de la société traditionnelle dont il était l'expression, l'artisanat est aujourd'hui menacé. La Kabylie a été au rendez-vous de la commémoration du double anniversaire du Printemps berbère (avril 1980) et du Printemps noir (avril 2001). En 2008, il a été intégré au projet européen des « autoroutes de la mer » (ADM), aux côtés de Gabès, Agadir et Haïfa[61]. Les wilayas de Béjaïa, Tizi Ouzou, Bouira et Jijel représentent ensemble 80 % de la production nationale[278]. Enfin, l'enseignement en français y est relativement courant jusqu'au certificat d'études, alors que partout ailleurs, c'est la scolastique coranique, en arabe classique, qui est favorisée[162]. Mais ces derniers n'ont pas été suivis, et le sens donné au terme peut encore fortement varier d'un ouvrage à l'autre[22]. C'est le cas par exemple des salines traditionnelles (tamellaht), comme celles que l'on peut rencontrer dans les Bibans : elles sont constituées de bassins d'argile de couleur ocre dans lesquels l'eau, issue d'une source naturellement salée, s'évapore lentement[239]. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait, Chronologie de la Kabylie et de l’amazighité. au nord, en revanche, elle n'a pas de support naturel nettement défini, mais suit une ligne de partage historique utilisée à diverses reprises : wilayas algériennes, départements d'Alger et de Constantine sous la colonisation française, beyliks de Médéa et de Constantine sous la régence d'Alger[25]. Avec l’effondrement de Carthage, puis les divisions qui suivent la mort de Massinissa[81], les royaumes de Numidie puis de Maurétanie sont progressivement assujettis et finalement annexés en tant que provinces romaines, au IIe siècle av. Trois ensembles montagneux en occupent la plus grande part[26] : Le territoire de la Grande Kabylie recouvre aujourd'hui la wilaya de Tizi Ouzou et une partie de celles de Bouira et Boumerdès. Cependant, contrairement à d'autres endroits du Maghreb, ce processus n'aboutit pas, en Kabylie, à la prise du contrôle politique de principautés par les marabouts. Un des grands potiers kabyles, Boujemâa Lamali, exporta le savoir-faire de la région au Maroc où il anima à Safi une école de la céramique[263]. La tradition orale kabyle renferme aussi de nombreux proverbes (inzan). […] Le parler arabe de cette ville a donc reculé devant le berbère, au plan de sa pratique et de son statut, au point d’être désormais menacé de disparition. La technique de l'émail cloisonné serait ainsi un apport andalou, qui aurait transité par Béjaïa avant de se répandre dans l'arrière-pays pour enrichir les techniques locales[269]. C'est également en Kabylie que se tient en 1956 le congrès de la Soummam, le premier du FLN. Les villages aussi organisent leurs festivals et fêtes traditionnelles : à Lemcella se tient chaque été une « fête de la figue » axée sur la culture millénaire de ce fruit et sur l'écologie[282] ; en hiver se déroule dans divers villages de la région une « fête de l'olivier » qui est l'occasion pour les agriculteurs de proposer à la vente les produits du terroir local comme l'huile d'olive et d'améliorer ainsi leurs revenus[277]. Ayant d'abord été le lieu du tombeau de la sainte patronne de la ville, Yemma Gouraya, il reste un but de pèlerinage pour les populations locales qui font l'ascension de la montagne pour visiter les lieux[248]. Dès lors et au cours du siècle qui suit, son autonomie se consolide sur un territoire compris, d'ouest en est, entre les oueds Boudouaou et Agrioun, et de la Méditerranée jusqu'à une ligne joignant Sidi Aïssa à Sétif[98]. Les essences utilisées vont du pin d'Alep au chêne-liège en passant par le cèdre. À Bordj Bou Arreridj, le Borj Mokrani, bâti sous Hassan Pacha, a été pris par les Mokranis à plusieurs reprises au cours du XVIIIe siècle, ce qui lui vaut son nom actuel[251]. Enregistrée par KHODJA Blady. Un des plus connus et des plus ornés est celui de Cheikh Amokrane, à Aït Zelal, auquel Cheikh El Hasnaoui a consacré une chanson[219]. On retrouve son influence dans le chaâbi algérien, forme populaire de la musique arabo-andalouse, dont quelques-uns des meilleurs interprètes sont originaires de Kabylie. La Kalâa devient la nouvelle capitale des habitants des environs de Béjaïa quand, après la prise de la ville, ils cherchent protection à l'intérieur des terres. La pâtisserie traditionnelle kabyle est elle aussi assez variée. Voir une carte de la Kabylie sur une TV française alors qu’en Algérie, la Kabylie n’a aucune existence administrative et aucun statut, ça interpelle forcément. La fin de la période coloniale voit se superposer un niveau d'organisation officiel, la commune administrative, et un niveau « occulte », la tajmaât, avec ses qanun, ses ressources propres, ses amendes et ses agents d'exécution. Les expressions de « Haute Kabylie » ou de « Kabylie du Djurdjura » sont souvent employées comme synonymes de « Grande Kabylie », l'une ou l'autre de ces appellations pouvant aussi désigner, plus spécifiquement, la partie située au sud du Sebaou[28]. -Henri Dunant. Les manifestations ont lieu dans la rue et animent la ville et ses environs durant plusieurs jours, au rythme des derboukas et des djembés[309]. Elles font plus de place aux zones moins humides, comme le Guergour et, plus à l'est, le Ferdjioua, qui s'étendent entre Babors et Hauts Plateaux[36]. Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, l'empire almohade s'effondre à son tour et laisse la place à une tripartition du Maghreb entre Mérinides (Maroc actuel), Zianides (Maghreb central) et Hafsides (Ifriqiya). Certains reçoivent toujours un grand nombre de visites[240]. De retour dans la région des Aït Melikech, sa troupe de partisans fortement diminuée, il finit par mourir au combat, le 26 décembre 1854, contre une troupe française dirigée par le général Camou[153]. En élévation, elles paraissent se chevaucher, chaque pignon dépassant le pignon voisin en montant vers le sommet. Le RCD et le FFS sont les plus vieux partis politiques en Kabylie[225], ces partis dits « kabyles » militent parfois pour les revendications berbères, mais ne sont pas des partis communautaires. Un sol bourré de valeurs, de traditions, de saint lieux, […] d’honneur ombrageux, de folles légendes et de dures réalités[274]. Les lignes ferroviaires ont bénéficié à la fin des années 2000 d'une modernisation du matériel roulant, qu'illustre la mise en service en 2009 d'un autorail sur la ligne Béjaïa-Alger[58]. S'il existe des mouvements autonomistes puis indépendantistes à l'instar du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK-ANAVAD)[227], les courants scissionnistes demeurent très marginaux[228]. La région possède des troupes de musiciens traditionnels appelés idheballen, qui se produisent à l'occasion des fêtes de mariage ou pour Yennayer. Elles échouent toutefois à déloger les occupants espagnols[131]. Kabylie dans cartes postales de collection d'algérie - Achetez une variété de produits à prix abordables sur eBay. À l'est de l'Ampsaga, en Numidie, le port de Chullu (Collo) est inclus avec Cirta (Constantine), Milev (Mila) et Rusicade (Skikda) dans une « confédération cirtéenne » dotée d'un statut administratif particulier[83]. Au contraire de la fabrication des tuiles, effectuée par les hommes, l'essentiel de la poterie à usage domestique est un travail réservé aux femmes. On peut également y intégrer les nombreux chants interprétés par les femmes : ils sont exécutés, accompagnés du bendir, pour les grandes occasions et particulièrement pour les mariages, lors de la cérémonie de l'ourar et du henné[301]. Tenez-vous au courant de l'actualité kabyle. En 1949, au sein du principal mouvement nationaliste algérien d'alors, le PPA-MTLD, éclate la « crise berbériste » : elle oppose à la direction du parti des militants en désaccord avec sa ligne dite « arabo-islamique ». La dernière modification de cette page a été faite le 30 avril 2021 à 12:21. Les couleurs des émaux sont obtenues par la préparation d'oxydes métalliques : par exemple, l'oxyde de cobalt donne un bleu translucide, l'oxyde de chrome un vert foncé translucide et l'oxyde de cuivre un vert clair opaque[268]. Par exemple, dans les localités côtières, le poisson est couramment consommé et utilisé dans les plats comme le couscous d'orge au poisson de Jijel (seksou sel slem), qui nécessite des espèces bien charnues comme le mérou, la bonite ou le rouget de roche[292]. Elle se prolonge vers le sud jusqu'à la chaîne des Bibans et vers l'est par celle des Babors, dont le mont éponyme est le plus haut sommet de la sous-région (2 004 m) et qui est elle-même bordée au sud par le Guergour. Cartes, études, livres, documents en ligne sur l'histoire, le patrimoine, les traditions de l'Algérie En Petite Kabylie, le royaume des Aït Abbas se maintient pendant toute la période de la régence d'Alger. Bien qu'intérieurement divisée, la région a trouvé son unité, vis-à-vis de l'extérieur, en se faisant le refuge de tous ceux qui, dans les populations environnantes, ont voulu résister à l'emprise des conquérants successifs ou des États en construction. Après avoir fait bon accueil aux prêches millénaristes du dai ismaélien Abu Abd Allah, les Kutamas soutiennent la constitution, au début du Xe siècle, du califat chiite des Fatimides. Figure 1 : carte de la Kabylie E.B. On y distingue plusieurs genres. Le processus d'arabiphilisation de la Kabylie, d'arabisation étatique, la colonisation de peuplement ne cessent de réduire son espace. Son territoire reprend en partie les contours de l'ancienne province de Bougie décrite par Ibn Khaldoun. Après quatre mois d'hostilités, les Français abandonnent la ville assiégée par les troupes ottomanes et berbères : ils laissent en trophée aux Aït Abbas plusieurs pièces d'artillerie en bronze, dont l'une a été retrouvée à la Kalâa[141]. Le tourisme est une autre activité pour laquelle la région, qui au XIXe siècle était qualifiée de « Suisse sauvage »[204], bénéficie d'atouts. Elle reprend l'architecture des villages kabyles, très agrandie et complétée de fortifications, de postes d'artillerie et de guet, de casernes, d'armureries et d'écuries pour les unités de cavalerie[249]. Il existe pourtant dans ces localités un christianisme actif, de l'expansion duquel témoignent ce qui subsiste à Tigzirt, alors Iomnium, d'une basilique du Ve ou VIe siècle[84],[91], ou la présence à la même époque d'évêchés à Saldae[84] ou Bida[92]. Globalement, les royaumes kabyles, qui bénéficient d'une certaine reconnaissance internationale (représentations diplomatiques en Espagne, notamment), contribuent à maintenir l'autonomie de la région[144]. Dans cette dernière ville, le quartier de Karamane en abritait une importante communauté : on y trouve encore le bâtiment de l'ancienne synagogue[222]. Le développement de l'agriculture, principalement arboricole, y étant limité par les conditions naturelles, la Kabylie est aussi, traditionnellement, le centre d'une importante production artisanale typique et une terre d'émigration. Lors de la construction, le travail intérieur concernant le sol et les murs revenait aux femmes. Béjaïa n'est définitivement reprise aux Espagnols qu'en 1555 lors de la bataille de Béjaia[136], par la pression combinée du corsaire Salah Raïs Pacha, agissant pour le compte de la régence d'Alger, et des royaumes tribaux[137],[138]. La confédération est une structure souple, les notables des tribus confédérées se réunissant pour gérer les événements exceptionnels, comme les conflits armés. Des maisons à l'européenne et des immeubles à plusieurs étages remplacent les anciennes maisons villageoises[236]. Voir plus d'idées sur le thème algerie kabylie, alger, paysage algerie. La Régence verse un tribut pour le passage de ses troupes, dignitaires et commerçants. […] et ils s'estiment encore heureux d'être en paix avec eux, sans quoi il faudrait aller passer dans le Sahara pour aller d'Alger à Constantine. Parmi les équipes de football de la région, la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) se distingue nettement par la richesse de son palmarès. Chez les militaires et fonctionnaires français se développe le « mythe kabyle » : beaucoup voient la région comme la plus à même de se « franciser », sur la base notamment de similitudes entre l'assemblée villageoise traditionnelle, tajmâat, et la cité démocratique de la Grèce antique, rapprochement où ils trouvent les indices d'un excellent « potentiel républicain ». L'importance de la zaouïa dépendait de la renommée du marabout fondateur. Dans le découpage administratif de la Kabylie par l'Algérie (ex-Wilaya III), la Kabylie se trouve aujourd'hui dans sept préfectures (wilayas) : Le pays Kabyle est une nation sans État dont le territoire n'est encore fixé ni sur le plan géographique, ni sur le plan linguistique, ni sur le plan culturel. Le poète kabyle traditionnel le plus célèbre est Si Mohand Ou Mhand, qui vécut au XIXe siècle. Premier sous-ensemble kabyle rencontré en venant d'Alger, c'est un espace de transition entre plaine et montagne[33]. Mais ne gérant plus que les travaux d'utilité publique (voirie, eau potable…), souvent pour pallier les insuffisances des institutions officielles, ou bien des manifestations culturelles comme le sacrifice d'automne (timechret), elles souffrent alors d'un certain anonymat. En 740, des tribus autochtones se révoltent contre la politique fiscale et la traite des esclaves conduites par les représentants de Damas[111] ; de l'Atlas marocain jusqu'à la Libye, les armées berbères rassemblées au nom de l'égalitarisme kharidjite reconquièrent sur les troupes du calife sunnite la plus grande partie de l’Afrique du Nord, d'où la présence arabe disparaît pour un temps[112]. Pendant la guerre d'indépendance algérienne, l'organisation du FLN et de l'ALN crée pour la première fois un territoire administratif kabyle, la wilaya III[16]. Toutefois, en 2002, le tamazight est reconnu en tant que langue nationale[186]. D'architecture simple, ils ont souvent été enlevés par les tribus locales soucieuses de garder leur autonomie[250]. La carte MICHELIN Algérie: plans de ville, carte routière et carte touristique Algérie, avec les hôtels, les sites touristiques et les restaurants MICHELIN Algérie Carte de la Grande Kabylie et d'une partie de la Medjana, Dressée au Bureau Topographique d'Alger d'après les travaux minutes des Officiers du Corps d'Etat Major attachés à la Section Topographique de l'Algérie. Dans la sphère académique, l'étude de la région, selon une forme de métonymie, se restreint souvent de fait à sa partie nord-occidentale, la Grande Kabylie[20], élargie tout au plus jusqu'à l'ouest de Béjaïa pour incorporer la majeure partie de l'aire kabylophone actuelle[21]. Les monuments mégalithiques que la Protohistoire a laissés en Kabylie, souvent dotés comme à Aït Raouna d'une grande allée couverte, sont très proches de ceux de Sardaigne[64],[73]. Leur contrôle s'est étendu jusqu'en Haute Kabylie, sur toute la moyenne vallée du Sebaou ; là, comme dans les basses plaines, le Makhzen s'est montré un puissant facteur d'arabisation. Au cours des années 1980 et 1990, le renouveau identitaire va parfois jusqu'à la restauration des tribus et de leurs conseils. C'est ainsi que, par exemple, Iwadiyen devient les Ouadhias, Aït Zmenzer est transformé en Beni Zmenzer ou encore Aït Yahia en Ould Yahia. Les communautés, patriarcales et endogames, que le latin appelle tributes et dont la désignation en arabe a donné plus tard son nom à la région, existent déjà. Le pouvoir de Rome se heurte à plusieurs reprises à de vives résistances, des sept années de la guérilla de Tacfarinas, qui s'achève en l'an 24 sous les murs d'Auzia, jusqu'aux révoltes, trois siècles plus tard, de Firmus et Gildon, tous deux fils d'un grand chef tribal des Bibans[99],[100].

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