Leurs descendants font partie de la population arabe actuelle d'Israël[23]. Les événements de 1948 sont présentés différemment selon les auteurs. Pour eux, le « plan D » n'est que la partie la plus connue de cette politique. La réunification familiale est quant à elle toujours pratiquée (avec 17,037 demandes acceptées durant la période 1998-2006). En 1950 la population juive en Israël avait presque doublé, atteignant 1.100.000 personnes après la forte immigration des fugitifs, dont près de la moitié venus de … p. 342. Selon Gelber, les réfugiés étaient convaincus de leur rapatriement à la fin des hostilités, ce qui était d'usage lors des guerres du Moyen-Orient[28]. Du 30 novembre 1947 au 14 mai 1948, la Palestine toujours sous mandat britannique connaît une période de guerre civile, marquée par l'affrontement entre d'un côté des organisations armées juives et de l'autre, des Palestiniens arabes, soutenus par des volontaires provenant de pays arabes[13],[14],[15]. », « Of the 418 depopulated villages, 293 (70 %) were totally destroyed and 90 (22 %) were largely destroyed. Mes parents découvrirent bien vite que ces promesses n’étaient que rêves…[31] ». Par la suite d'autres estimations sont publiées : Selon les diverses estimations d'après-guerre, il n'était pas possible de donner une estimation exacte du nombre de personnes déplacées par la guerre. L'événement reste présent dans la mémoire collective palestinienne en tant que Nakba (en arabe : النكبة, al-Nakbah, lit. Aharon Zisling, ministre de l’agriculture au conseil des ministres du 17 novembre 1948, souvent citée : Extrait d’un livre (1955) de Edouard Attiya, secrétaire du bureau de la Ligue arabe à Londres, de 1941 à 1950, Protagonistes de la Guerre israélo-arabe de 1948, Palestine toujours sous mandat britannique, The Palestinian exodus from Galilee, 1948, Jerusalem 1948: The Arab Neighbourhoods and Their Fate in the War, Records of Dispossession: Palestinian Refugee Property and the Arab-Israeli Conflict, Plan Dalet Revisited, Master Plan for the Conquest of Palestine, Operation Dani and the Palestinian Exodus from Lydda and Ramle in 1948, Myths and historiography of the 1948 Palestine War revisited: the case of Lydda, Zionist Massacres:The Creation of the 1948 Palestinian Refugee Problem in the 1948 War, 1989 Review of Morris, Benny: The Birth of the Palestinian Refugee Problem, The Failure of Israel's "New Historians" to explain war and peace. Au niveau du contexte, il insiste plutôt sur la « réalité » du danger d'extermination auquel aurait été confronté le Yichouv et sur le fait qu'il s'agissait, avant tout, d'une guerre et que les exodes sont propres à toute guerre[51]. Il s’agit dans cet article d’analyser … Ils considèrent que la communauté juive n'a jamais été confrontée à un véritable danger d'extermination car l'armée juive, la Haganah, disposait d'une supériorité incontestable. I can report now that the complete CIA collection here in Princeton also overwhelming[y confirms and elaborates the results that Mr. Childers and I have arrived at independently of one another. By mid-1949, the majority of these sites were either completely or partly in ruins and uninhabitable. La Seconde Guerre mondiale voit la tragédie de la Shoah. It was considered, that after the initial trauma of transfer, both Arabs and Jews would live unmolested by each other in their own StatesBased on the aforementioned alleged prevalent idea of transfer, and on actual expulsions that took place in the In the opinion of Glazer (1980, p. 113), there is evidence that Zionist leaders were already thinking about removal of the Palestinian population before the actual occurrence. On the same day British forces formally withdrew, David Ben-Gurion, then-head of the Zionist Agency, proclaimed the … Notable births. Benny Morris divise l'exode en quatre phases tandis que Yoav Gelber distingue deux phases. La croissance démographique annuelle est de 2,5 % . Suite à la révolte, les différentes organisations sionistes paramilitaires se sont renforcées et la plupart des membres de l'élite politique arabe palestinienne ont été arrêtés et contraints à l'exil. Research and development. les « peurs » et la « crise de confiance » de la population palestinienne sont la cause de 22 % des départs. En février 1947, les Britanniques annoncent qu'ils ont décidé d'abandonner leur mandat sur la région et le dossier est transféré aux Nations unies. La Mort Aux Trousses Netflix, Dans seulement 6 cas, il l'attribue à l'appel des autorités locales arabes. L'historien israélien Benny Morris considère que l'exode palestinien était presque « inévitable ». Les premiers jours des opérations sont marquées par le massacre de Deir Yassin qui provoque l'effroi dans la population civile arabe. Sculpture Millennium Park Chicago, Il critique également les nouveaux historiens qui, selon lui, font abstraction dans leurs thèses des relations conflictuelles qu'ont connues les sionistes et les Arabes avant 1948[52]. Nous avons essayé d'utiliser un stratagème exploitant les défaites arabes à Safed et dans les régions nettoyées par l'Opération Matatech - un stratagème qui a merveilleusement fonctionné. « Overview of the Israeli memory of the Palestinian refugee problem ». Réinitialiser Manette Xbox One Pc, Selon les données fournies par le Bureau central palestinien de statistiques (PCBS), la population palestinienne aurait augmenté de 45 % au cours des treize dernières années, soit le taux de croissance démographique le plus élevé au monde pour cette période. Le 29 novembre 1947, l'Assemblée générale des Nations unies vote un Plan de partage de la Palestine qui prévoit la partition de la Palestine en trois entités : un Etat juif, un Etat arabe et le placement de Jérusalem sous administration internationale. Toutefois, selon ses travaux, « les connexions entre ce soutien et ce qui s'est réellement passé durant la guerre sont beaucoup plus ténues que ce que les propagandistes arabes laissent penser »[44]. Durant cette guerre, entre 700 000 et 750 000[1],[2],[Note 1] Arabes palestiniens sont déplacés à l'issue de la guerre et se retrouvent réfugiés en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et dans les pays avoisinants, principalement en Jordanie, en Syrie et au Liban. « le transfert ne devint jamais une politique sioniste générale ou déclarée[62],[63]. Il affirme que malgré le fait qu'il y ait eu des expulsions spécifiques d'Arabes initiées par la Haganah et l'armée israélienne :«  il n'y avait pas de plan d'expulsion vaste ou complet ». À partir du 15 mai 1948, date de la fin du mandat britannique et de la fondation de l'État d'Israël, commence la première guerre israélo-arabe avec, à la suite de la débâcle des Arabes palestiniens, l'intervention militaire de pays arabes contre Israël et l'envoi de corps expéditionnaires égyptien, syrien, irakien et transjordanien sur l'ancien territoire de la Palestine[13],[14],[15],[16]. Migration nette cette année-8. "Peace Review", 24 (2), 187–194. Au cours de la deuxième phase, ce sont entre 250 000 et 300 000 Arabes palestiniens qui fuient ou qui sont expulsés, en particulier des villes de, Lors de la troisième phase, entre 50 000 et 70 000 ont été expulsés, Lors de la quatrième phase, après la guerre entre 30 000 et 40 000 Arabes des zones frontalières ont été déplacés ou expulsés vers la. » Shabtaï Teveh relève que d'une part, les sources de Tsahal n'étaient pas accessibles en 1988. incomplète]. 550 000[réf. Autorité palestinienne Population. Tandis que les historiens israéliens, comme Efraïm Karsh, l'accusent de donner « une mauvaise présentation des documents, ne donn[ant] que des citations partielles, produit de fausses allégations et réécrit[ure] des documents originaux[41]. Se Révéler Comme, Au cours de la conférence de Lausanne de 1949, Israël propose l'annexion de la bande de Gaza et l'absorption des 200 000 réfugiés s'y trouvant ou bien l'absorption de seulement 100 000 réfugiés, ce que les pays arabes rejettent. Entre 250 000 et 300 000 Arabes palestiniens supplémentaires fuient les combats ou sont chassés quand ils ne fuient pas. Utilizziamo i cookie per essere sicuri che tu possa avere la migliore esperienza sul nostro sito. Le devenir politique de l'Autorité palestinienne, institution née des accords d'Oslo signés en 1993 entre l'État d'Israël et l'O.L.P., suscite d'emblée la controverse. On 7 February 1948, Ben-Gurion told the Central Committee of Mapai (the largest Zionist political party in Palestine) "it is most probable that in the 6, 8 or 10 coming months of the struggle many great changes will take place, very great in this country and not all of them to our disadvantage, and surely a great change in the composition of the population in the country. Les Arabes israéliens représentent en avril 2017 environ 20,8 % de la population d’Israël, soit environ 1 808 000 … Nets-Zehngut, Rafi. Pourcentage Mots Fléchés, Résultats Concours Eppa 2020, He claims that one "fundamental [problem of the subject is to deal] with historians who are overtly biased" and try to identify the factors that influence this.In the 1980s Israel and United Kingdom opened up part of their archives for investigation by historians. Pour 45 cas, l'historien avoue ignorer les causes du départ. Et la seconde phase par les victoires militaires israéliennes et les expulsions[27]. Aux origines des événements La guerre de 1947-1949, « The 1948 Ethnic Cleansing of Palestine », Problématique du matériel lors de la Guerre israélo-arabe de 1948, Protagonistes de la guerre israélo-arabe de 1948, Chronologie de la guerre israélo-arabe de 1948, Guerre civile de 1947-1948 en Palestine mandataire, Événements dans les centres urbains de la Palestine mandataire en 1948, Déclaration d'indépendance de l'État d'Israël, Accords d'armistice israélo-arabes de 1949, Intervention militaire israélienne au Liban, Accord intérimaire sur la Cisjordanie et la bande de Gaza, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Exode_palestinien_de_1948&oldid=182676446, Violence politique en Palestine mandataire, Violence politique dans le conflit israélo-palestinien, Article avec une section vide ou incomplète, Portail:Conflit israélo-arabe/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. By 1948, the population had risen to 1,900,000, of whom 68% were Arabs, and 32% were Jews (UNSCOP report, including Bedouin). Marsactu Résultats Municipales, Selon cette thèse, certains partirent volontairement, tandis que d'autres durent partir à la suite de combats et expulsées par les forces israéliennes/juives[32],[33]. W. Khalidi, "Plan Dalet: master plan for the conquest of Palestine", Benny Morris (1989) The Birth of the Palestinian Refugee Problem, 1947-1949. Comment Dessiner Un Engrenage, Population palestinienne en 1948 Démographie de la Palestine — Wikipédi. A Multidisciplinary Approach to Palestinian Social History », … Naissances aujourd'hui: 6 609. Décès aujourd'hui -3 641. Naissances cette année: 132. D'autres expulsions se produisent au cours des opérations dans les zones conquises[22]. Florian Thauvin équipes Actuelles, La proportion entre les Palestiniens ayant fui, ayant été expulsés ou contraints à la fuite et les causes et les responsabilités de l'exode sont des sujets débattus. Professions Intermédiaires Administratives Et Commerciales Des Entreprises, Les Juifs réclament un foyer national pour le peuple juif. Nic Net Entreprise, Contraire De Affreuse, Fortnite Saison 3 Chapitre 2, En annexant la Cisjordanie et en prenant en charge de très nombreux réfugiés palestiniens, la Jordanie se retrouve confrontée à la délicate question de l’intégration palestinienne au sein de la population : il s’agit d’une situation inédite au Moyen-Orient, la Jordanie étant la seule à imposer la citoyenneté du pays aux réfugiés. Avant 1948, ils constituaient environ 20 % de la population de Palestine. Hughes, M. (2009) The banality of brutality: British armed forces and the repression of the Arab Revolt in Palestine, 1936–39, Dans un rapport, il se félicite de l'efficacité de la, Y. Gelber, 2002, "Why Did The Palestinians Run Away in 1948? En avril 1948 avec les contre-offensives israéliennes, 250.000 à 300.000 Arabes prennent la fuite et se réfugient dans les secteurs arabes et dans les pays arabes voisins[28]. Depuis les accords d’Oslo, la Cisjordanie est divisée en trois zones : Palestinian Refugees: The Right of Return. Selon Akram Belkaïd, « En Israël, la législation interdit l’usage du mot « Nakba » dans les manuels scolaires. L'affaiblissement des puissances coloniales a renforcé les puissances arabes et la Ligue arabe récemment formée reprend à son compte les revendications nationalistes palestiniennes. Durant la guerre, plus de 342 villages arabes sont abandonnés, évacués ou détruits[3],[4],[5],[Note 2],[6],[7] et les réfugiés se voient refuser tout droit au retour[8],[9],[Note 3]. Cependant selon Shabtai Teveth, un biographe de David Ben Gourion ainsi que selon l'historienne israélienne Anita Shapira, jamais ce dernier n'a soutenu l'« idée de transfert ». Efraïm Karsh partage ce point de vue et considère que le travail de Morris n'a pas été honnête à ce sujet[50]. Décès cette année: 15. Emploi Dga Bruz, Ce tableau contrastait fortement non seulement avec ce qu’on m’avait enseigné à l’école à ce sujet, mais aussi avec ce que j’avais appris durant mes années de licence au département des études du Moyen-Orient de l’Université hébraïque de Jérusalem. nécessaire] de ces derniers sont établis dans les territoires qui sont attribués à l'État juif par le Plan de partage. Les Arabes palestiniens obtiennent cependant un nouveau Livre blanc des Britanniques, qui promet entre autres une diminution drastique de l'immigration juive et l'indépendance avant 10 ans, en réaction à quoi ce sont les juifs sionistes qui entrent en rébellion à leur tour. It found that the size of the Bedouin … ** L’ensemble de la population palestinienne diminue entre 1914 et 1918 en raison de la guerre et de la famine qui la suivit.Un changement démographique : Un des faits marquants des premières décennies du XXLa population arabe augmenta aussi durant cette période. Les chrétiens, les Druzes et les Circassiens sont plus nombreux à rester. 550,000 − 600,000 selon l'estimation du rapport d'après guerre du gouvernement israélien (concernant le nombre total), 583,000 – 609,000 selon les estimations de l'historien, 600,000 – 760,000 selon les estimations d'après-guerre du, ±700,000 selon les estimations de l'historien, 804,767 selon les estimations de l'historien, 800,000 ou 900,000, nombres cités par des historiens palestiniens comme Elia Zureik ou Abdel-Azim Hammad, British Intelligence Services (C.I.D. Une population dynamique : En effet, de la fin des années 1860 au début des années 1880, la Palestine connut une croissance de la population, pour atteindre une population de 470 000 habitants environ en 1882. En 1950 toujours, un autre million d’Arabes, parmi lesquels beaucoup de ces réfugiés, se trouvait sur les territoires initialement prévus pour l’État arabe en Palestine, occupés en 1948 par l’Egypte, dans la bande de Gaza, et par la Jordanie, en Cisjordanie. The Past Is Not a Foreign Country, No More Tears: Benny Morris and the Road Back from Liberal Zionism, Selected Documents on the 1948 Palestine War, New Light on the Israeli-Arab Conflict and the Refugee Problem and its Origins, On Recent Hebrew and Israeli Sources for the Palestinian Exodus, 1947-49, Falsifying the Record: A Fresh Look at Zionist Documentation of 1948, Israel bars Rabin from relating '48 eviction of Arabs, Palestinian look at Israeli historiography, L’expulsion des Palestiniens revisitée par des historiens israéliens, L’exode palestinien : de 1948 à aujourd'hui, Exode des Juifs des pays arabes et musulmans, Tueries et massacres de la guerre israélo-arabe de 1948, La Nakba palestinienne, un enjeu politique et une bataille mémorielle, Moyen-Orient et monde II – De Abdallah Ier à David Ben Gourion, les principaux acteurs de la Nakba. L'homme Qui En Savait Trop Synopsis, La quatrième phase se déroule après la guerre jusqu'en 1950. Code De Triche Fortnite Skin, 200 000 à 220 000 Palestiniens fuient par crainte ou sont expulsés[25]. Selon Walid Khalidi, le Plan Daleth serait « un projet de destruction de la société palestinienne »[55]. Ils reçurent la citoyenneté israélienne. Brevet 2020 Coronavirus, Dominique Vidal estime néanmoins que les autorités du Yichouv ont une responsabilité directe dans l'exode durant cette période[39]. Ces villages d’où la population palestinienne avait été chassée en 1948 ont été rebaptisés et repeuplés en l’espace de quelques mois. Lyon Marseille Voiture, Con un contributo annuale di 10 Euro potrai essere socio dell’Ulda. Il indique de même, avoir trouvé des preuves que « le Haut Comité Arabe et les échelons intermédiaires ont émis des ordres pour évacuer les enfants, les femmes et les vieilles personnes de leurs villages »[35]. nécessaire] hommes pour l'essentiel des militaires. Se continui ad utilizzare questo sito noi assumiamo che tu ne sia felice. Essential Histories. Entre octobre et novembre, Tsahal lance les Opérations Yoav et Horev pour chasser les Égyptiens du Négev et l'Opération Hiram pour chasser l'Armée de libération arabe du nord de la Galilée[24]. À son terme, les groupes de droite sioniste, l'Irgoun et le Lehi, mènent à leur tour une campagne de violence contre la domination britannique. ), Report on the. Ps4 Slim Blanche 2 Manettes, Avant la guerre israélo-arabe de 1948, la population arabe de Palestine avait large- ment dépassé le million d'habitants (1 398 000) (5). La première phase est caractérisée par l'effondrement de la structure sociale palestinienne. Après la trêve, l'armée israélienne prend l'initiative sur les armées arabes et lance contre elles plusieurs opérations militaires au cours des 6 derniers mois de 1948. La population palestinienne vivant en Israël, dans la bande de Gaza occupée, Jérusalem Est et le reste de la Cisjordanie occupée, dans son ensemble, dépasse en nombre les Juifs israéliens, a révélé un rapport du gouvernement des Etats-Unis. Magazine Voyage Pdf, Toutefois, il ne fait aucune référence pro ou contra l'« idée de transfert ». Point de vue exprimé lors d'une conférence intitulée : Selon Benny Morris : « qu'on ne peut pas souligner de trop que les événements (…) [liés] à l'exode arabe palestinien se produisirent en période de guerre (…) », Les autorités israéliennes à l'époque et certains historiens aujourd'hui comparent l'exode palestinien au transfert de 1 500 000 Grecs et de 500 000 Turcs à la suite du traité de Lausanne qui met fin à la guerre gréco-turque de. The Birth of the Palestinian Refugee Problem Revisited. On estime à 154.000 le nombre de Palestiniens qui restèrent chez eux, dans les territoires de 1948, après la Nakba ; aujourd’hui, pour le 64ème anniversaire de la Nakba, ils sont 1,37 million. 5 % des départs sont liés à des appels à la fuite des dirigeants arabes. », « Maintenant, les juifs aussi se conduisent comme des nazis […]. Plus tard, l'expulsion des deux-tiers de la population palestinienne entre 1947 et 1948 (la Nakba) et la création d'Israël en mai 1948 seront vécues par les peuples arabes comme une "grande humiliation collective". Ilan Pappé partage l'avis des historiens palestiniens et va jusqu'à décrire l'exode comme un « nettoyage ethnique de la Palestine »[56],[57],[58],[59]. Plusieurs massacres sont perpétrés. ", George Mason University's History News Network For quotations and their Arab sources, see Marie Syrkin, Khalidi, W.(1959): "Why Did The Palestinians Leave? 30 000 Arabes appartenant principalement aux classes sociales élevées, avaient fui dès le début de la guerre civile.. Les expulsions de mai-juin 1948 semblaient à la fois militairement vitales et moralement justifiées face à la menace militaire imminente des armées arabes envahissantes : «  Confiants que leur conduite était indispensable, les troupes n'ont pas tenté de dissimuler le traitement sévère des civils dans leurs rapports après action ». L’histoire de la Palestine est au cœur de l’histoire du droit international. Les descendants de ces personnes sont aujourd'hui plus de 5 millions et sont connus sous le nom de réfugiés palestiniens[10]. Le mandat compte 600 000 Juifs palestiniens et 1 200 000 Arabes palestiniens. "Regarding expulsions (Morris defines expulsions as "when a Haganah/IDF/IZL/LHI unit entered or conquered a town or village and then ordered its inhabitants to leave")In July "altogether, the Israeli offensives of the In October and November Operations Yoav in the Negev and Hiram in central Galilee were aimed at destroying enemy formations of respectively the Egyptian army and the Arab Liberation Army, and precipitated the flight of 200,000–230,000 Arabs.The "Two-stage explanation" brought forth by Yoav Gelber Gelber describes the exodus before July 1948 as being initially mainly due to the inability of the Palestinian social structure to withstand a state of war : But this accounted for only a small fraction of the total exodus, occurred not within the framework of a premeditated plan but in the heat of battle, and was dictated predominantly by military There was no Zionist "plan" or blanket policy of evicting the Arab population, or of "ethnic cleansing". Yoav Gelber, demande son expulsion de l'université d'Haïfa et publie une réponse[61]. En 1948, la création de l'État d'Israël occasionne la première confrontation armée entre celui-ci et ses voisins arabes. 50 % en 1948 et plus de la moitié de ceux qui restaient en 1967, d’après George Hintlian, « An Attempt to Reconstruct the Pre-1948 Arab Commercial Center of Jerusalem », in « Between the Archival Forest and the Anecdotal Trees. Lors de l'Opération Dani, les 50 000 à 70 000 habitants des villes de Lydda et Ramle sont expulsés vers Ramallah tandis que les villes se sont rendues[21]. C'est durant cette guerre que se produit l'exode palestinien. Selon Benny Morris, sur les 369 localités arabes de l'État israélien et des zones qui passèrent sous contrôle israélien pendant cette guerre : À ces départs, il ajoute que significativement plus de 70 000 personnes, surtout des membres de la classe moyenne et de la bourgeoisie, qui sont partis dans les semaines qui suivirent le début des affrontements et avant la guerre elle-même, attendant la fin des combats.

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